Histoire littéraire
Cours : Histoire littéraire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma Cretin • 15 Janvier 2017 • Cours • 1 740 Mots (7 Pages) • 699 Vues
Le théâtre :
La comédie à Rome :
- La comédie romaine a une origine religieuse : spectacle = offrande aux dieux pendant les fêtes religieuses.
- Au début de l'histoire du théâtre, il n'y avait pas de pièce mais des improvisations sur fond de musique et danses.
- La comédie écrite apparait au -III ème siècle.
- La comédie romaine s'inspire de la comédie grecque, notamment au sujet des intrigues mais ajoute la présence de musique et de chants. La comédie à Rome s’appelle la fabula palliata = l’histoire revêtu du manteau grec
- Les comédies romaines sont très souvent stéréotypées c'est à dire que les intrigues et les personnages sont similaires (conflit père-fils) la fin est souvent heureuse car le fils obtient l’aide d'un esclave rusé.
Le théâtre au XVIIIème siècle :
- Au XVIIIe siècle, la tragédie classique continue à avoir du succès. On joue aussi des comédies qui peuvent transmettre une critique sociale (idée des Lumières) ex: comédie de Beaumarchais, le mariage de Figaro, où il remet en question la rigidité des hiérarchies sociales.
- Au XVIIIe siècle, la condition du valet est une question qui fait débat, les domestiques sont nombreux, 8 à 10 % de la population d'une ville. Dans les salons, on s'inquiète du sort des domestiques et on déplore qu'ils soient battus.
1. L’institution théâtrale du 18ème siècle
Trois théâtres sont autorisés et financés par le pouvoir royal, chacun a le monopole pour un certain type de théâtre :
- La comédie française : héritière de la troupe de Molière, a le monopole de la tragédie et de la comédie en cinq actes et vers. Public : nobles et riches bourgeois
- Académie royale de musique : opéra, tragédies chantées. Public nobles et riches bourgeois.
- Le théâtre italien : courte comédie et des parodies de tragédie jouées à la comédie Française. Public : modeste
2. Le théâtre italien
- Au milieu du XVIe siècle, une troupe d'acteurs italiens arrive à Paris et vient jouer en italien des pièces de la commedia dell’arte : pièce improvisée à partir d'un canevas (scénario), nombreux comiques de gestes qu’on appelle « lazzi » : jeu de scène. Il met en scène des personnages stéréotypés, mêmes costumes et même masque.
- Le théâtre italien, à l époque de Marivaux est différent du théâtre italien du 16e et 17e siècles. On joue des pièces écrites et en français.
- Le théâtre italien est très différent du théâtre jouée à la Comédie-Française : les acteurs joue de manière plus naturelle, il y a un metteur en scène qui dirige les acteurs, les textes sont écrits mais les comédiens continuent d’improviser des jeux de scène.
Le théâtre dans les années 50 :
- Groupe de dramaturge
- Ils ont pour point commun de remettre en cause la fonction de communication du langage
- Au début des années 50, les auteurs de l'absurde se jouent dans des petites salles. Dix ans plus tard, dans le monde entier.
L’argumentation :
L’Humanisme XVIème siècle :
- L’humanisme apparait dans un contexte du guerre religieuses et d’avancée scientifiques (terre tourne autour du soleil, imprimerie, prise Constantinople, découverte USA).
- L'humaniste s’intéresse à l’homme, croit en l'homme et croit que l’homme est capable de s'améliorer en étant plus éduqué.
- Certains humanistes deviennent protestants en revanche la plupart dénoncent les abus de l’église.
Les Lumières, XVIIIème siècle :
- La science fait d'énormes progrès, Newton (1642-1727) découvre la loi de la gravitation universelle. Il prouve que l'homme est capable de comprendre comment fonctionne le monde.
- Au XVIIIe siècle, la bourgeoisie acquiert une grande importance économique dans la société et participe à la richesse de la nation. Cependant ils sont exclus de certains privilèges (0 travail, impôts) que seuls les nobles ont. Ils commencent à revendiquer le fait que la société repose sur la naissance et non sur le mérite.
- L’Encyclopédie coordonnée par Diderot et d’Alembert symbolise la volonté de diffuser le savoir. Elle rassemble toutes les connaissances humaines dans tous les domaines. Les salons sont des lieux de diffusion du savoir où s’expose les idées à l'abri de la censure.
- L’Eglise à une attitude d’obscurantisme.
- Les philosophes dénoncent le caractère absolu de l’absolutisme, le roi censure donc la publication de beaucoup d’ouvrages.
- Tous les philosophes sont opposés au fanatisme (= volonté d'imposer sa religion) et a l’intolérance.
- Les lumières délaissent la poésie, la volonté d’instruire l’emporte sur celle d’émouvoir.
Le roman :
I. Le roman :
- Au 12ème s, le terme roman désigne un récit rédigé en langue romane et en vers : les premiers romans sont de chevalerie : Chrétiens de Troyes. Autour de la table ronde
- A partir du 14ème siècle, ils sont de plus en plus écrit en prose
- On considère que le roman moderne naît au 17ème siècle avec Dom Quichotte, Cervantes : parodie de roman de chevalier. A partir de cette œuvre, le personnage de roman n'est plus un personnage exceptionnel.
- Le roman n’étant pas défini, les auteurs ont de nombreuses libertés d’écriture (forme, genre)
II. Histoire du personnage de roman :
- A partir du 17ème, le roman s'intéresse à la psychologie des personnages, c'est-à-dire que les auteurs décrivent et analysent ce que ressentent les personnages : c'est un roman d'analyse. Le premier roman d'analyse à avoir été publié est La Princesse De Clèves.
- Au 18ème siècle, le roman se met au service des idées des lumières selon l'argumentation indirecte. L'avantage du roman : il touche un plus large public : plus facile à comprendre et plus distrayant.
- Le XIX ème siècle est l'époque où le roman connaît le plus de succès : l'âge d'or du roman :
- Les livres sont de moins en moins chers : progrès de l'imprimerie
- L'éducation à fait des progrès : plus de lecteurs
- La plupart des romans sont publiés dans les journaux en feuilletons.
- La première moitié du XIXème siècle, le personnage du roman romantique est à l'image de son auteur : mélancolique, se sent rejeté, seul lieu de réconfort : la nature sauvage
- La deuxième moitié du 19ème siècle : le réalisme et le naturalisme
- Le réalisme est la volonté de créer une fiction qui ressemble à la réalité mais qui ne l'est pas. Les auteurs réalistes inventent des histoires et des personnages qui pourraient exister mais en réalité ne le sont pas.
- Le naturalisme, les personnages servent à prouver sa théorie du déterminisme : fait de croire que les actions d'un personnage sont dictées par son hérédité et son milieu social. Ex : Coupeau, fils d'alcoolique : il devient alcoolique
- Le "nouveau roman" est un mouvement littéraire des années 80, qui a pour objectif de rompre avec les traditions et les codes du genre romanesque : il n'y a presque pas d'histoire et d'intrigue, les personnages n'ont pas d'identité et de personnalité.
- Des années 70 à nos jours : Pour que le lecteur s'intéresse à l'histoire, il faut que cette histoire arrive à un personnage de l'histoire auquel il peut s'identifier. Le lecteur sait bien que ce personnage est une fiction, il n'y croit que le temps de sa lecture. A partir des années 90, surgi "l'auto fiction" c'est-à-dire que les romanciers s'inspirent de leur propre vie pour écrire leur roman qui reste cependant une fiction.
La poésie :
La poésie nait au Moyen-Age, elle était chantée. Il s’agissait de poésie lyrique.
I. La poésie élégiaque XVIème siècle : La Pléiade
- La poésie au 16ème s'inspire de la poésie de l'Antiquité en particulier de Virgile et Horace qui sont grecs.
- Au 16ème siècle, on commence à élaborer des règles de versification.
- Les hommes du 16ème siècle ont une conception valorisante du poète, pour eux le poète est un inspiré, il a un don exceptionnel qui le rend supérieur aux autres. La poésie leur permet d'avoir l’immortalité.
A. L'élégie
- Deux étymologies : en grec "elogia" : chant de deuil ou "e" : hélas, "legein" : dire
- L'élégie traite de n'importe quel thème. Néanmoins, à partir de l'antiquité romaine, l'élégie est de préférence associé à la passion amoureuse.
- À partir du 16ème siècle, l'élégie un poème qui traite de la souffrance liée à l'amour et ou à la mort.
B. Le sonnet
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