Groupement de textes Littératures d’idées et Presse au XIXe-XXIe siècle
Analyse sectorielle : Groupement de textes Littératures d’idées et Presse au XIXe-XXIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fatoundtare • 13 Décembre 2020 • Analyse sectorielle • 1 755 Mots (8 Pages) • 626 Vues
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Références des textes
Groupement de textes Littératures d’idées et Presse au XIXe-XXIe siècle
- « L’audace d’espérer », Barack Obama (2004)
- « Americanah », Chimamanda Ngozi Adichie (2013)
- « La tribune comme forme d’opposition », Nicolas Truong (2018)
- « Migrants : l’histoire du changement de pied de Macron », Isabelle Ficek & Elsa Freyssenet (2018)
- « Colonisation, identité, prix Nobel… grand entretien avec J.M.G. Le Clézio », Grégoire Leménager (2017)
- « Le tri des migrants, « un déni d’humanité insupportable » », J.M.G. Le Clézio (2018)
- « Nous sommes plus grands que nous » ; par Michel Le Bris, Erik Orsenna, Patrick Chamoiseau, J.M.G. Le Clézio, Tahar Ben Jelloun, Yann Queffélec, Laurent Gaudé, Jemia Le Clézio, Jean Rouaud, Boualem Sansal, Atiq Rahimi, Carole Martinez, Kamel Daoud, Simone Schwarz-Bart, Paule Constant, Hubert Haddad, Enki Bilal, Raphaël Glucksmann, Bertrand Tavernier, Björn Larsson, Jean-Marie Blas de Roblès, Abdennour Bidar, Ananda Devi, Lieve Joris, Anna Moï, Velibor Colic, Zéno Bianu, Yahia Belaskri, Louis-Philippe Dalembert, Yvon Le Men, Bernard Chambaz, Sami Tchak, Patrick Raynal, Makenzy Orcel, Frankétienne, George-Olivier Châteaureyneaud, Sorj Chalandon, Christine Jordis, Pierre Péju, Didier Daeninckx, François Bon, Jean-Luc Coatalem, Colette Fellous, Pierre Haski, Koffi Kwahulé, James Noël, Jean-Pierre Perrin, Olivier Weber, Michèle Kahn, Nicolas Idier, Jean Hatzfeld, Abdourahman Waberi, Malika Boussouf, Nedim Gürsel, Christophe Bataille, Ousmane Diarra, Jérôme Garcin, Gary Victor, Gisèle Pineau, Marcus Malte (2017)
- « Migrants : une hypocrisie française », Mathieu Aron (2018)
- « Migrations », Patrick Besson (2015)
- « Migrants : « Jamais le gouvernement actuel n’a été aussi loin dans le mépris des droits humains », Patrick Boucheron (2018)
- « Migrants : quel est le problème ? », Michael Bunel & Lucas Hans (2018)
- « Immigrants », Christophe Dabitch (2010)
- « Là où vont nos pères », Shaun Tan (2007)
- « Migrants mémoire du monde », Frédéric Boyer (2015)
Le contexte
Les textes sont datés du 21ème siècle, donc ils sont plus ou moins d’actualité. L’élection du président Emmanuel Macron à mis un frein aux migrations. En effet, le 12 décembre 2018, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb sort la circulaire sur le recensement en hébergement d’urgence permettant de faire quitter le territoire plus aisément aux « déboutés » et aux « dublinés ».
Le 21ème siècle représente également l’apparition des réseaux sociaux et de la médiatisation. Ainsi l’intellectuel serait de retour sous une nouvelle forme, celle de l’intellectuel collectif.
Le thème & la problématique
L’engagement des intellectuels pour les migrations est le thème principal abordé par le groupement de texte.
Dans ce groupement de texte on peut noter trois mots clés :
- Intellectuel : 1. « L’intellectuel critique est celui qui lance quelques fausses notes dans conformisme de l’époque ». 2. « Sartre avait incarné l’intellectuel universel qui, tel Voltaire et Hugo, parle au nom de l’humanité tout entière ». 3. « Cet intellectuel collectif s’affranchit des barrières et des anciens clivages ».
- Fugitif : « La pauvreté et la faim sont des états de guerre. Ceux qui les fuient ne sont pas des réfugiés, ni des demandeurs d’asile. Ils sont des fugitifs. »
- Exotique : « Exotique, ça veut dire étranger ».
Frontière et Migrations
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Les caricatures ont le pouvoir d’aborder avec humour des sujets sérieux comme les migrations. Jiho est un dessinateur de presse française, dans cette illustration il aborde avec humour l’une des réalités effroyables de la migration. J’ai choisie cette image car en plus de correspondre parfaitement au thème du groupement de texte, elle définit très bien l’extrait suivant : « La politique est un monstre froid : elle agit en suivant des lois et des instructions qui ne tiennent pas compte du sentiment humain. S’il est avéré que pour faire déguerpir les migrants qui dorment sous une bâche par six degrés au-dessus de zéro les milices crèvent leur tente ; s’il est avéré que l’on rafle les pauvres dans les rues, en séparant les familles, et qu’on les enferme avant de les expédier par avion dans leur pays supposé, s’il est avéré qu’on pourchasse les misérables comme s’ils étaient des chiens errants. Eh bien cela est dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. »
Cependant il me reste un désaccord avec la phrase notée dans la bulle : « On est là pour vous faire aimer votre pays d’origine ». En effet, le dessinateur à l’air d’avoir oublié que les migrants ne quittent pas leur pays par gaieté mais que c’est un « déchirement ». En revanche, cette phrase permet d’appuyer l’atrocité qui sert d’accueil aux migrants.
La problématique
Comment les intellectuels s’engagent pour une cause comme la migration ?
La thèse et l’argumentation
Chère Patrick Boucheron,
En lisant votre tribune intitulé « Migrants : « Jamais le gouvernement actuel n’a été aussi loin dans le mépris des droits humains » » paru dans l’Obs, j’ai pu apprécié la vision réaliste de la situation et la justesse des mots.
Votre texte fait naître en nous un réel questionnement sur l’investissement du gouvernement français pour l’accueil des migrants. Effectivement, lorsqu’on lit « les associations qui s’occupent aujourd’hui de défendre les migrants, et de les défendre parfois contre l’État qui devrait les protéger » on découvre que l’État est une menace pour les migrants et même pour l’humanité. On peut le constater ici : « Le moment où mille victoires de détail risquent d’être, d’un coup, submergées par la faillite morale d’une nation ». La France fait l’inverse de son devoir ; si elle doit protéger les réfugiés afin d’offrir un accès à l’éducation et la médecine, elle devient sourde et aveugle à cette pauvreté.
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