Français - Les poètes ne parlent-ils que d'eux même ?

Français  

Dissertation 

Dibon Maxime, 1ES1.

Les poètes ne parlent-ils que d’eux même ?

Evaluation de la dissertation

En règle générale, les poètes ont pour habitude de parler d’eux même dans leurs poèmes. Dans l’anthologie du carpe diem, certains content leurs aventures, leurs expériences, ou même leur tristesse et leur désespoir, et donc en règle générale leurs vies. Mais alors, les poètes ne parlent-ils que d’eux même ? Les poètes parlent d’eux même dans certains de leurs poèmes, mais ne sont-ils pas aussi les portes paroles de l’humanité ? Ne parlent-ils pas en notre nom de ce que nous pensons ? Nous verrons en premier lieu de quelle manière les poètes, oui, parlent-ils d’eux même, et ensuite comment peuvent-ils aussi, d’une manière, retranscrire par le biais des poèmes la pensée du peuple tout en se basant sur leur propre vécu.

Dans une poésie, le poète peut aborder différents thèmes, et dans certains cas, le thème principal est l’auteur lui-même.

Pour commencer, le poète peut parler de lui-même. En effet, il peut se placer au centre du sujet, comme dans le poème La Bergerie l’auteur invite sa bien aimé, il dit : « Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi, je t’en prie » en répétant deux fois le pronom personnel accentué « moi » ce qui nous rappelles la place centrale de Rémy Belleau dans le poème, ou comme dans Corneille Stance à Marquise de Corneille, à qui il dit : « reste quelques charmes » malgré son âge. Ensuite, les poètes peuvent parlez d’eux pour des raisons ciblées. En effet, il utilise parfois le lyrisme pour charmer ou se venger des personnes qu’ils connaissent ou qu’ils ont connu. Dans le poème de Ronsard Pièces du septième livre des poèmes, l’auteur séduit une femme, il l’invite : « Prends cette rose, et ensemble reçois dedans ton sein mon cœur qui n’a point d’aile » Ronsard lui offre son cœur afin de l’enjôler. Pour finir, certains poètes utilisent la fonction de la catharsis qui vise à libérer l’auteur et/ou les lecteurs de leurs passions en les exprimant, de manière à éprouver de la passion, de la pitié, de l’horreur. Le poème Le lac exprime bien ce procédé : l’auteur se base sur ses expériences personnelles en rappelant des souvenirs heureux de sa vie, mais nous remémore en passant la fuite du temps. Le tout forme une invitation au voyage mitigée et nostalgique.

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