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Fiche de révision, Guillaume Apolinaire, Le Voyageur

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Par   •  17 Juin 2017  •  Fiche  •  941 Mots (4 Pages)  •  1 826 Vues

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Le Voyageur de Guillaume Apollinaire (1913)

Guillaume Apollinaire est une des figures de l’avant-garde artistique du début du XXe siècle. Ami du peintre Picasso, du poète Max Jacob, il cherche dans son œuvre de nouvelles voies d’expression poétique, à l’image des artistes de son temps. Il crée de nouvelles formes poétiques : les poèmes simultanés ou les calligrammes, par exemple. Il est considéré comme le précurseur du surréalisme.

Alcools un est recueil de poème qu’il mit 15 ans à élaborer et qui parait finalement en 1913. Cet œuvre poétique surprend par l’absence de ponctuation, l’originalité des images, la diversité des formes. Différents thèmes parcourent le recueil : l’éloge de la modernité, la poésie du quotidien, la mélancolie, l’amour blessé, l’ivresse, la ville et le voyage.

Lecture du texte + Rappel de la problématique + Annonce du plan.

I. La métaphore du voyageur

a. Le motif du voyage est bien présent

→ « paquebot orphelin » v. 4 : signifie peut-être la séparation de deux individus + la présence d’un « tu » qui l’observe, « Tu regardais un banc de nuages descendre »

→ Divers lieux sont évoqués :

- la mer, un estuaire v. 8 « […] c’était la mer v.9 « et les fleuves s’y répandaient » + v.36 « vers l’estuaire »

- Une auberge au Luxembourg au v.11/12

- Des villes v.19, des gares v.18, des banlieues, des paysages v.31, la montagne v.39

→ Une forme d’exotisme : L’auberge et son étrange faune cf. v.14 -15 « Quelqu’un avait un furet / un autre un hérisson »

b. Une référence imprécise, floue, composée de réminiscences sans liens

→ v. 28 -29 « régiment des rues sans nombre/ cavalerie des ponts » : Grâce aux pluriels indéfinis, on remarque que les lieux traversés par le voyageur ne réfèrent à aucune réalité précise.

→ v. 19-20, les villes « qui tout le jour tournaient/ et vomissaient la nuit le soleil des journées » suggère l’intensité de la vie en espace urbain jusqu’à provoquer un sentiment de vertige d’où les verbes « tournaient « et « vomissaient »

→ « les villes que j’ai vues » v. 30, « la montagne » v. 39 : Le déterminant défini donne l’impression de souvenirs plus précis alors qu’ils ne renvoient toujours pas à un lieu identifié.

c. Un voyage métaphorique

→ Les 2 premiers vers ouvrent et ferment le poème. L’injonction exprime un sentiment d’urgence, l’énonciateur est en larmes, sentiment renforcé par la répétition du vers.

→ Beaucoup de verbes sont au passé simple et à l’imparfait. Ils renvoient au souvenir.

→ Le présent renvoie au phénomène du souvenir « te souviens-tu ? », « je m’en souviens encore… », « reconnais-tu ».

→ « la vie est variable aussi bien que l’Euripe » v.2 : Métaphore qui compare les changements de la vie aux courants changeants de l’Euripe

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