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Fiche de Parfum Exotique de Baudelaire

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Par   •  12 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  849 Mots (4 Pages)  •  1 165 Vues

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« Parfum exotique »

Ouverture cycle de Jeanne Duval dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire.

J.D. écho physique de son voyage.

  • Parfum de celle qu’il aime et qui le/nous transporte dans un monde harmonieux à travers stimulation des sens, et correspondances (synesthésie).
  • Traces amour pour Jeanne Duval et voyage vers îles exotiques à travers le poème.
  • On retrouve une certaine sérénité dans ce poème, ce qui est rare dans le recueil.
  • L’élévation, les correspondances représentent une ascension vers l’Idéal, et ne sont en aucun cas une représentation du spleen.

  • Sonnet français.
  • Représentation de la jeunesse (car forme rappelle Parnasse).
  • Quatrains = 1phrase ; tercets = 1phrase => forment un tout : cohérence syntaxique.
  • Pas d’opposition quatrains/tercets : pas traditionnel.
  • Crescendo, respiration, élan : 1e puis 2e inhalation. 1e partie : spectacle ; 2e partie : lointain, élevé.
  • Quatrains : expansion progressive (nombre de syllabes croissant).

Vers 1

  • Description assez anecdotique : facilite et évoque climat rêverie « les 2yeux fermés ».
  • « Soir chaud d’automne » saison et instant associés à regret, nostalgie mais « chaud » renvoie au bonheur (-> exotisme).
  • Soir et Automne crée espace clos où va se déployer l’imaginaire.

Vers 2

  • « Je respire » mis en valeur x2 par effet d’attente de « quand » et position en début de vers.
  • Rime intérieure entre odeur, leur, chaleureux.
  • Evocation du sein : métonymie pour la femme aimée => moment amoureux, laisser-aller.
  • Sexualité et dimension érotique ;
  • Dimension maternelle : protection, apaisement désigné par hypallage « chaleureux » : chaleur morale mais aussi physique, ainsi que des contrées exotiques (J.D. en est la métonymie).

Vers 3

  • J.D. s’efface progressivement et laisse place à rêverie.
  • « Je respire » (v2) et « Je vois » (v3) : Correspondances-> ouverture vers un ailleurs.
  • « Se dérouler » : mélodieux et solennel -> amplifications échos sonores et phoniques -> ampleur au vers (allitération et « t » et assonance en « eu ».
  • « Rivages heureux » : hypallage -> idée d’un paradis, lieu utopique clos évoqué 2e quatrain.
  • Enjambement entre v3 et v4 : effet d’attente.

Vers 4

  • « Éblouissent » début du vers, « feu, soleil monotone » : réseau lexical lumière (qui arrive).
  • Monotone = stabilité, permanence, apaisement.
  • 1e quatrain -> bonheur, sonorités douces, forme et régularité -> apaisement.

Vers 5

  • Île sur laquelle le regard se dirige comme un zoom.
  • « Paresseuse » adjectif de l’île qualifie en fait ses habitants.
  • Paresse  péché : travail = punition Adam et Ève après avoir été chassés du jardin d’Eden.
  • Souffrance dans le travail -> paresse = bonheur.
  • Nature = mère nourricière : réconciliation par B. oisiveté-fécondité.
  • « Paresseuse » et « Donne » en fin d’hémistiche : parallélisme.
  • « Donne » : rien après -> construction intransitive, donne tout sans rien en retour et sans avoir besoin de demander, comme Adam et Ève.

Vers 6

  • Après enjambement, développement sur les bienfaits de l’île.
  • Alexandrin équilibré et harmonieux : hémistiche 6/6, //, allitération en « s ».
  • Évocation claire de l’exotisme : fruits inconnus sans arrière-goût de péché ou de remord.
  • Sens de la vue + goût.

Vers 7

  • « Arbres singuliers » / « fruits savoureux » : rythme binaire, reconduit par « mince et vigoureux » -> // syntaxique.
  • « Des » : pronom indéfini->Généralisation->utopie, perfection physique et morale->femmes.

Vers 8

  • Femmes désignées par métonymie de l’œil : regard transparent et sincère >< femmes civilisées perverties.
  • Peint paradis exotique où on vit à l’abri de tout, avec la Nature qui donne tout.

Vers 9

  • 2e respiration -> reprise de ce qui est arrivé, résumé des 2 quatrains.
  • Femme, odeur, sensualité puis « charmant climat ».
  • Odeur assimilée à vue avec « charmant » juste après -> envoutant, magique, heureux.
  • Climat -> rivage.

Vers 10-11

  • « Je vois » : reprise v3, passage odeur -> vision.
  • Évocation d’un port -> espace clos, fermé et protecteur ; mais aussi voyage, lieu de départ.
  • « Voiles et de mâts » : synecdoque bateaux -> déplacement, voyage.
  • « Encor tout fatigués » : port où il y a eu agitation puis calme et sérénité.
  • Allitération « r » -> roulement de la mer.
  • Assonance « a » -> verticalité ->mâts ; horizontalité -> vague.
  • Évocation fatigue des 2amans après leurs ébats.

Vers 12

  • Enjambement de strophe à strophe.
  • Évocation de la mise en équivalence odeur-vue, associés à « parfum des verts tamariniers ».
  • Parfum -> odeur forte.

Vers 13-14

  • Idée pesante à travers « parfum ».
  • « Circule dans l’air » : légèreté et amorce idée de montée spirituelle.
  • Apogée des sentiments : « chant des tamariniers » qui apporte le dernier sens (ouïe).
  • Le tout complété, on a une fusion dans l’âme.
  • Apaisement, sérénité, harmonie âme, poète, esprit et autres Hommes.
  • Harmonie reconduite par v14 qui reprend rythme v1 non pas scandé par virgules mais par mots (2, 4, 6 syllabes : expansion) + allitération « n ».
  • Quasi homophonie marinier-tamarinier-> renforce plénitude, sérénité, fusion.

Poème rare chez B. : exprime enfin accession à Idéal.

Femme médiatrice réel/rêve.

Forme tradi : enjambements entre quatrains ; tercets.

Montre travail des Parnassiens auxquels B fait réf. En dédiant Les FdM à Théophile Gauthier.

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