Est-ce que les belles sœurs favorisent la conservation de leur mode de vie malgré leur désir de changement?

Sujet: Est-ce que les belles sœurs favorisent la conservation de leur mode de vie malgré leur désir de changement?

IP2: Certains personnages ne font aucuns efforts pour changer.

IS1: Ces femmes pensent être vouées à être misérables.

Citation: « moé, je mange de d’la marde pis je vais en manger toute ma vie! […] C’est ben simple, ça me brûle! Ça me brûle! […] Ma vie est plate! Plate! Pis par dessus le marché, chu pauvre comme la gale! Chu tannée de vivre une maudite vie plate! » p.12

Explication: même si Marie-Ange exprime le désespoir qu’elle a envers sa vie, elle n’est pas prête à agir pour l’améliorer. En effet, elle répète à plusieurs fois le mot « plate », démontrant qu’elle n’a aucune joie de vivre et que rien ne lui procure du plaisir dans sa vie. Cependant, malgré ce sentiment, l’hyperbole « je vais en manger toute ma vie » démontre que cette femme pense ne pas pouvoir s’en sortir et devoir rester misérable toute sa vie. Ceci est d’ailleurs illustrer dans l’expression « pauvre comme une gale ». Mari-Ange pense qu’elle est trop pauvre et qu’elle n’a pas les mesures nécessaire pour améliorer sa vie.

IS2: Elles respectent les traditions mêmes quand celles-ci ne font pas leur affaire.

Citation: « qu’une femme soye obligé d’endurer un cochon toute sa vie parce qu’a’l’a eu le malheureux d’y dire « oui » une fois, c’est pas assez intéressant ça! […] je l’ai tu assez r’gretté, mais j’lai tu assez r’gretté. […] ça te donne envie de tout crisser à neuf! Mais les femmes, y peuvent pas faire ça… Les femmes, sont pognées à’gorge, pis y vont rester de même jusqu’au bout! »

Explication: cette citation illustre qu’elle est malheureuse dans son marriage. En effet, la répétition du mot « r’gretté » démontre qu’elle aurait préférer ne pas se marier. Elle décrit même son mari comme étant un cochon, ce qui prouve qu’il y a pas d’amour dans leur marriage. Elle reste dans celui-ci purement par obligation, puisque les femmes à cette époque avait le devoir de se marier. Rose Ouimet affirme même que les femmes sont « pognées à’gorge ». Cette métaphore illustre le fait que les femmes sont tlm prisent dans cette obligation qu’elles se sentent étranglées. Rose Ouimet pense qu’il n’y a aucune issue à sa situation, malgré le fait qu’elle aimerait changer. Le divorce n’est pas une option pour elle et pour toutes autres femmes de sa génération.

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