Est-ce que Jean de La Fontaine utilise l'imaginaire uniquement pour faire rêver les enfants ?
Dissertation : Est-ce que Jean de La Fontaine utilise l'imaginaire uniquement pour faire rêver les enfants ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marine.podevin • 9 Décembre 2020 • Dissertation • 1 969 Mots (8 Pages) • 1 184 Vues
Le plus grand fabuliste français dans l'histoire littéraire est évidemment Jean de La Fontaine. En plein Classicisme, La Fontaine se fait connaître grâce à ses fables plus que révélatrice et bien en avance sur son temps. Les Fables du recueil VII à IX sont de courts récits mettant en scène, la plupart du temps, des animaux en délivrant une morale. Ayant grandi en campagne, il arrive à Paris et rencontre beaucoup de personnes influentes en côtoyant les salons comme ceux de Madame de La Sablière. Il a une enfance et une éducation dite bourgeoise et va pouvoir s'adonner à la littérature très vite après ses études qu'il finit à Paris. Dans notre recueil, nous pouvons voir que l'imaginaire est très présent. Les enfants, depuis plusieurs siècles, étudient les fameuses fables du renommé Jean de La Fontaine à l’école. En effet, c'est une grande partie de l'éducation française : tout le monde a déjà appris par cœur une des célèbres fables de ce fabuliste mondialement connu.
Alors, est-ce que Jean de La Fontaine utilise l'imaginaire uniquement pour faire rêver les enfants ?
Dans un premier temps, nous étudierons le fait que, oui, en effet l'imaginaire sert à faire rêver les enfants. Puis, dans un second temps, nous verrons que l'imaginaire n'est pas utile qu'à cela mais à plusieurs autres choses.
Les Fables de La Fontaine font ressortir chez les enfants une certaine facilité de pensée et cela grâce à l'imaginaire que La Fontaine transmet dans son travail, et nous pouvons le remarquer depuis plusieurs siècles, depuis qu'à l'école on étudie ses œuvres.
En effet, un certain engouement autour de l'imaginaire se fait ressentir chez les enfants, d'une part du fait des apparences de mondes imaginaires semis présents dans ses fables, Jean de La Fontaine réussi à faire rêver les enfants de tout âge.
Nous pouvons le voir dans la fable La laitière et le pot au lait. La laitière, dans ce récit, va vendre son lait et pense à tout ce qu'elle va pouvoir faire avec l'argent qu'elle va récolter –nous nous arrêterons à cette partie du récit--. Elle rêve et transmet son rêve au lecteur. De plus, elle ne fait pas que le penser elle l'imagine. Les enfants sont sans cesse entrain de rêver de ce qu'ils auront plus tard. Nous l'avons tous fait et continuerons de le faire peu importe notre âge. Cependant, les enfants ont une facilité à le faire et l'imaginaire que La Fontaine décrit et présente dans cette fable incite l'enfant à rêver et croire en ses rêves.
De même que l'imaginaire passe aussi par la transformation des Hommes et animaux. Ces animaux aident à un développement de l'imagination et des rêves car ils parlent et vivent en société.
Dans la fable Les animaux de la peste, les animaux sont victimes de la peste, une maladie très contagieuse et n'épargnant aucun d'eux et le lion voulant bien faire pour arrêter cette épidémie, voulu punir quelqu'un. Une justice devait être rendue pour celui qui avait fait le plus gros péché -- Nous allons garder que cette partie de l'histoire --. En quelques mots, l'enfant rêve avec cette imaginaire qui lui semble juste. Il peut rêver et espérer une même justice dans le monde réel.
Dans une seconde fable, L'âne et le chien, le chien meurt de faim et demande à l'âne de lui donner à manger pendant que celui-ci ne répond pas en continuant à brouter. Soudain un loup arrive et l'âne est en danger et demande de l'aide au chien qui, à son tour ne répond pas. Cette scène imaginaire permet de faire rêver l'enfant à une meilleure façon de réagir face à autrui. C'est un rêve que chacun pourrait avoir s'il lisait les fables de La Fontaine pour le comprendre.
Vous rappelez-vous la devise du Classicisme dont La Fontaine fait partie ? Eh bien, Placere est l'un des deux principes (Placere et Docere) qui signifie plaire. Ce Placere est sûrement un des principaux facteurs de ces rêves d'enfants à l'imaginaire de La Fontaine. En effet, toutes les fables de M. de La Fontaine correspondent à ce principe du mouvement littéraire du XVIIe, nous pourrions toutes les énoncer mais cela prendrait trop de temps. Cependant, deux fables choisies concordent, elles-aussi.
L'huitre et les plaideurs est une fable des plus plaisantes du fait de son caractère d'argumentation caché derrière un jeu. L'huitre, qui est ici juste l'élément déclencheur, veut être mangée par deux hommes qui argumentent pour savoir qui va l'avoir. Et tout d'un coup, un autre homme arrive, prend l'huitre et la gobe. Ce qui est plaisant dans cette histoire c'est que les deux hommes rêvent tous deux de manger cette huitre mais leurs rêvent se brisent lorsqu'un ne réfléchit pas et la prend directement. Cet exemple est assez évident pour démontrer que les enfants rêvent grâce à cet imaginaire créé par La Fontaine car eux aussi rêvent d'avoir plusieurs choses et c'est pour eux, une façon de le dire qu'il ne faut pas attendre que quelqu'un d'autre leur vole leurs rêves. Dans un second exemple, nous voyons que la Fontaine exprime aussi un imaginaire respectant Placere. La souris métamorphosée en fille démontre également que les récits que La Fontaine écrit sont des textes plaisants. La souris mourante est transformée en magnifique fille qui est courtisée par ses transformateurs. Finalement, elle finit par aimer un rat. C'est une façon de faire rêver les enfants par le biais du plaisir car c'est une histoire que l'on veut écouter et lire. Les enfants ne rêvent que d'une chose c'est d'aimer celui que l'on veut. Dans l'imaginaire de cette fable, la souris devenue fille aime celui qui lui ressemble le plus intérieurement, elle reflète un rêve d'enfant.
Alors, il est vrai que l'imaginaire permet à La Fontaine de faire rêver les enfants, par le biais des mondes imaginaires, des hommes transformés en animaux et le respect du Placere.
Seulement, l'imaginaire ne permet pas "uniquement" à La Fontaine de faire rêver les enfants. En effet, l'imaginaire n'est
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