Essais, " Sur un enfant monstrueux", Montaigne, 1595
Fiche : Essais, " Sur un enfant monstrueux", Montaigne, 1595. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar andreaalvs_ • 30 Septembre 2018 • Fiche • 10 844 Mots (44 Pages) • 1 186 Vues
Essais, " Sur un enfant monstrueux"
Montaigne, 1595
Introduction :
Montaigne : écrivain humaniste (humanisme : mvmt de pensée eu pdnt la Rensc qui se caractérise par un retur aux pensées antiques => modèle de vie, d'écriture et de pensées) français, prend pour centre d'étude l'Homme et lui-même.
Son oeuvre : objctf : lever les masques, dépasser les apparences et les artifices afin de révèler le moi dans sa nudité la plus complète.
Cet extrait : leçon de tolérance au travers d'une expérience perso
pbmtq : En quoi l'auteur porte-il un regard humaniste/nvx regard sur le monstre ?
I/ Un regard humaniste :
1) Une réflexion humaniste
a) réflexion structurée :
→ récit d'une anecdote : description physq/anatomiqu, effort de logique par rapport au lecteur : convaincre
→ utilisa° arguments d'autorité : réf à Dieu (rpz nature/raison)
conclu° : M. s'adresse à la raison du lecteur et l'amener à la logique.
b) affirmation d'un regard singulier :
→ témoignage oculaire : "je" = regard subjectif => caractéristique humanisme
cita° : "Je suis moi-même la matière de mon livre"
→ syst d'énonciat° particulier : passe du "je" au "nous"
conclu° : démarche pour rectifier une erreur commune
c) humanisation du "monstre" :
→ terme "enfant"
→ porte un regard sans dégoût, scène rendue attendissante par "gazouille"
→ utili° voc ordinaire : "forme ordinaire" "comme les autres enfants de même âge" ≠ voc spectaculaire : "étrangeté", "particulier"
II/ Un plaidoyer pour la sagesse :
1) Dénonciation des vices de l'homme
a) → cupidité, mensonge, curiosité
b) → M. réctifie l'erreur par la raison : modalisele fait que chacun doit penser par soit même
2) Défaut de connaissance : l'erreur humaine
→ pour M., l'erreur humaine vient d'un défaut de connaissance et de l'habitude.
→ l'erreur est la conséquence de l'étonnement : "qui nous frappe d'étonnement" (l. 10-11)
→ de +, à l'époque => manque de connaissance pour définir les ≠ humaines
→ M. n'impose pas sa vision au lecteur : " à peut près "(l.4)
3) Mise en avant de la sagesse divine
→ Dieu : allégorie de la sagesse : "de sa parfaite sagesse il ne vient rien de bon et d'ordinaire et de régulier" => rythme ternaire = majesté de Dieu
=> polysyndète = mime l'effort de Deu ds la création.
=> expressions hyperboliques : "l'infinité " / "l'immensité"
→ pour M., Dieu ne peut pas engendrer le chaos, c'est l'humain qui n'arrive pas à se mettre à la hauteur de la réflexion de Dieu.
4) Bon sens et réflexion
→ pour M., faire confiance à son bon sens c'est faire confiance à sa raison
→ " Il n'y a rien, quoi que ce puisse être, qui ne soit pas selon la nature " (l.23)
=> négation qui donne un effet de littote
Conclusion :
Synthèse : M. livre une vison de sagesse de la monstruosité au yeux des Hommes refusant de penser que Dieu puisse suspendre les lois qu'il a édictées. Il défend un regard humaniste par une observation personelle et un raisonnement inductif. Pour lui, le monstre n'est pas celui qui est montré mais celui qui montre.
Ouverture : Des cannibales, Montaigne : habitants du nvx monde considérés comme des sauvages et des barbares. Ils sont surpris par les moeurs et la société des européens : bcp d'inégalités sociales + des enfants gouvernent.
Caractères, " De l'homme"
La Bruyère, 1688
Introduction :
La Bruyère: moraliste fr, XVIIe s., période du classicisme (mvmt culturel qui met en avant un idéal de mesure et d'esthétique)
Son oeuvre : présente une galerie de portraits satiriques (le pauvre et le riche aussi). Il cherche à mettre en valeur les vices de l'Homme.
Cet extrait : dénonce le vice de l'égocentrisme (qui se traduit par la monstruosité) par le biais de Gnathon = allégorie de l'égocentrisme => vice ≠ idéal classique
pbmtq : En quoi Gnathon est-il monstrueux ?
I/ Un monstre physique :
1) Un portrait caricatural
→ caricature => perso en train de manger sur + de 1/2 du txt
=> caricature tournée au ridicule et au théâtral par des phrases juxtaposées :
"s'ils mangent, mangent ses restes", "roule des yeux en mangeant"
=> portrait satirique basé sur les actions = accumulation de verbes = déshuma°
=> pnt de vue externe du narrateur + présent de vérité général
2) Rapport à la saleté
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