Entracte Lamento du jardinier

Entracte Lamento du jardinier

Intro : Electre est une tragédie en deux actes ecrite par Jean Giraudoux Et représentée pour la premiere fois en 1937. Cette pièce est inspirée de la myhologie grecque lorsque le roi Agamemnon est assasiné par Egisthe, le nouvel amant de Clytemnestre. Ce dernier veut marier la fille d’Agamemnon, Electre au jardinier du palais. Cert extrait a lieu durant l’entracte lorsque le jardinier prend parole. Comment dans cet extrait le jardinier  définit t-il la tragédie ?

I L’expression des emotions du jardinier

1) L’expression de l’Amour

2)un discours confus

3) un recul face à la tragédie

II Un jeu sur les conventions/ déconstruction de la tragédie

1) Critique des personnages

2) purete de la tragedie

3) Anachronisme

III Une réflexion redéfinissant la tragédie

1) Casse tout suspense

2) Analyse poussée du genre theatral

I)

1) l’Amour chez le jardinier est un thème principal qui est récurrent dans son monologue.

Il est vraiment amoureux d’Electre mais elle ne se mariera pas avec lui. Pour lui, « la vie n’a qu’un but, aimer ». Il personnifie l’amour « Amour ».

Il ne fait pas confiance au public pour croire à son amour. « cela paraît rait artificiel. » « eloge de l’amour »

2) On voit que le jardinier se perd dans ses emotions et se sent perdu.

il s'excuse d'avoir des propos incohérents. il est incapable de raisonner avec clarté. Son propos est rempli de digressions (ex : « le sirop d’oranges que j’avais préparé ») ; il fait beaucoup de répétitions (ex : « dire ») et des commentaires sur ce qu'il dit. Il utilise des métaphores (porche, foulard et bégonias) pour mieux nous expliquer mais ces métaphores sont tellement obscures que l'on comprend encore moins ce qu'il veut nous dire.

3) Le personnage prend un recul face à la pièce. Il commence son monologue avec « Moi je ne suis plus dans ce jeu. » Il se retire de la pièce et devient spectateur pour observer et critiquer la pièce avec nous.

« Dans de pareilles histoires » vompare la pièce

« je parle impartialement » regarde d’un point de vue totalement exterieur la scene.

Il insère de nombreuses remarques au milieu de son récit qui nous montrent qu’il ne joue plus son rôle. Il y a une figure double car il s’adresse au public et leur parle directement de temps en temps « Merci d’être la ! »

Dans cet entracte, le jardinier se sépare de la pièce et ne fait plus partie de la scène. Il nous explique ce qu’il ressent d’un point de vue objectif et nous décrit la scène afin de nous montrer ce qu’est la tragédie

II)

1) Critique des personnages

Le jardinier est conscient que les personnages dans une tragedie sont souvent des personnages importants. « chez les rois » en faisant r éférence aux personnages des tragédies classiques. 

Dans ce monologue, il rabaisse les personnages en se moquant de leurs actions « se tuer et se mordre » les présente comme des chiens. Les réduit à la normale.

A la fin de son monologue, il explique pourtant ce qui est attendu des personnages dans une tragédie. Les personnages sont forcément des rois et doivent présenter des sentiments parfaitement purs.

2) La tragédie met en scène des personnages dévorés de la même passion : parallèle entre la haine absolue et l’amour absolu. La haine d’Electre est totale.
Les personnages ne se livrent jamais à la compromission, qui sous-entend un calcul pour l’avenir, un avenir cohérent. Le personnage tragique a un devoir qu’il doit accomplir quelles que soient les conséquences. Il ne cherche pas à calculer un intérêt.
-Par exemple, à la fin Electre a fait éclater la vérité mais elle n’a plus rien. Ceci est typiquement tragique. Electre veut tuer mais elle se demande quand même "pourquoi, comment, et quand ?". Elle ne pose jamais "faut-il", ou "est-ce bien ?".
Giraudoux fait allusion à des tragédies : "la pharaonne qui se suicide" est Cléopâtre, dont la tragédie date du 17e, par Corneille. "le maréchal" est à relier avec "L’Aiglon" d’Edmond Rostand, écrivain du 20e. "le duc" est une allusion à la pièce de Victor Hugo : Hernani, au 19e. Giraudoux veut montrer que sa définition de la tragédie s’applique à toutes les époques et à toutes les tragédies.

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