Economie : la concurrence

Un marché est efficace économiquement que s’il respecte les règles de la concurrence. Un marché est dit concurrentiel lorsque les offreurs et les demandeurs sont tellement nombreux qu’aucun d’entre eux ne peut exercer une influence significative sur le prix. Parallèlement, les offreurs n’ont qu’un contrôle très réduit du prix de vente de leurs produits, parce que d’autres offreurs proposent un produit similaire. Les offreurs et les demandeurs doivent accepter le prix tel qu’il est déterminé sur le marché. On les appelle les « preneurs de prix ». Sur le marché du blé par exemple, se rencontrent des milliers de cultivateurs qui produisent du blé et des millions de consommateurs qui utilisent du blé ou des produits à base de blé. Aucun des acheteurs ou des vendeurs de blé ne peut influencer sur le prix du blé ; chacun doit prendre le prix tel qu’il est. La concurrence est dite alors « parfaite ».

Les libéraux (les classiques et les néoclassiques) ont avancé un modèle de marché dans lequel la concurrence est pure et parfaite. Selon eux, la concurrence est dite pure et parfaite lorsqu’il y a : concurrence parfaite, information parfaite, libre entrée et sortie des offreurs et des demandeurs sur le marché et libre circulation des facteurs de production (travail et capital) sur le marché.

La concurrence est réduite lorsqu’il existe : des barrières à l’entrée qui désignent tous les obstacles légaux (exemple : attribution des licences de taxi) ou économiques (exemple : exiger des technologies complexes) destinés à empêcher un nouveau venu de s’introduire dans le marché ; les brevets qui empêchent les éventuelles concurrents d’utiliser les mêmes procédés de production et la publicité dont l’intensité peut dissuader un nouveau venu, qui craint de ne pas parvenir à se faire connaître des acheteurs potentiels,… La concurrence est également réduite lorsque les offreurs s’entendent sur des règles au détriment des demandeurs. La concurrence est dite alors « imparfaite ».

Exemples de marchés où il y a une concurrence imparfaite :

- Marché de Monopole : il existe un seul offreur sur le marché et celui-ci détermine le prix. Exemple de monopole: les anciens monopoles publics comme la SNCF, la Poste.

- Marché Oligopolistique : dans ce marché, les offreurs sont très peu nombreux et ne se livrent pas à une concurrence féroce. On est dans une situation d’oligopole. Exemple : le marché des fournisseurs télécom.

- Marché de concurrence monopolistique : dans les marchés où on a ce genre de concurrence, il y a plusieurs offreurs qui proposent des produits légèrement différenciés, ainsi, chaque offreur dispose d’une certaine liberté dans la fixation du prix de son produit. Exemple : l’industrie des logiciels informatiques. Les fabricants de logiciels sont en situation de concurrence face à la clientèle, mais les divers programmes sont différents les uns des autres, et ont des prix variés. Ce genre de concurrence est le plus souvent rencontrer de nos jours et constitue un compromis entre concurrence et monopole. En effet, le marché de concurrence monopolistique est un marché où il existe un grand nombre d’offreurs (concurrence) mais où chacun se trouve

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