ENTRéE DE JULIEN DANS LE TEXTE - VIOLENCE DU PERE

Texte complementaire Lecture n°1 :

L’entrée en scène de Julien. 

(Chapitre 4) Lignes 1-23 : 

C'est un portrait en action. Un portrait dynamique en longueur.

- Nous pouvons egalement voir un premier mouvement :  ( Lignes 1-4)

Un père et son fils :

Il y a un contraste entre le père et son fils.

Il y a un décalage dans l’attitude de Julien .

Contexte : Il  n’est pas à son poste de travail, mais s’est isolé sur une poutre du toit pour lire.

Personnage présenté comme perdu dans sa rêverie, plongé dans son livre qui le coupe de la réalité qui l’entoure.

Pour cela il y a des compléments circonstanciels de manière:

 « en vain », « deux ou trois fois ».

Inefficacité de la parole du père. Attitude de rupture du fils.

Opposition marquée entre l’activité intellectuelle du fils (la lecture) et l’activité manuelle du père (le travail à la scierie).  

Pour cela il y a  deux champs lexicaux opposés : .

 D’un côté la calme concentration intellectuelle

 « l’attention », « son livre », « l’empêchait d’entendre ».

 Personnage absorbé dans ses pensées, prenant ses distances à l’égard de l’univers familial et social qui l’entoure.

Pour cela on voit qu'il essaye d’échapper au monde 

(il est « perché » sur une poutre : désir d’évasion…) .

 De l’autre, le vacarme, le bruit et l’action.

Cela caractérisent le monde qui l’entoure

Pour cela nous voyons le vocabulaire des perceptions auditives

 (« appela », « le bruit de la scie », « terrible voix »).

On peut voir un contraste dans l’attitude (et le caractère) du père et du fils.

Pour cela il y a caractérisation des personnages :

 Opposition entre la douceur, la candeur et la terreur, la violence.

« le jeune homme » (et non « son fils ) »,

 comme les autres. Présenté comme étranger à la famille

VS                            

« la terrible voix de son père »

antéposition de l’adjectif épithète :

 insistance sur ce qu’il inspire : la peur

VS                          

« Enfin, malgré son âge… »

 la phrase insiste sur l’agilité, la dextérité du père

c'est pour  mieux souligner, par contraste, la fragilité et l’étrangeté de Julien

 (« malgré son âge », « sauta lestement… »

 adverbe de manière + verbe d’action,

indications de lieu (« sur l’arbre », « de là sur la poutre »)

 On voit une inaction de son fils, perdu dans sa rêverie.

Conclusion sur ce premier mouvement :

Julien Sorel apparaît comme un être décalé, différent, se réfugiant dans la lecture pour s’échapper de son milieu familial et social, où règne l’univers du travail manuel, et où la lecture et l’oisiveté sont méprisables et perçus comme une forme de paresse.

- Nous pouvons egalement voir un Deuxieme mouvement :  (Lignes 5-15 )

La confrontation brutale entre le père et le fils :

La rencontre est marquée par la violence du père. -

Pour cela nous voyons des  violence physique (L5-6) :

 son père le frappe à deux reprises.

 Progression dans la brutalité

(champ lexical + verbes d’action : « fit voler » « fit perdre l’équilibre »).

Debut de l'agressivité :

-Progression : agressivité qui se manifeste d’abord contre le livre de Julien.

-La Violence Sur Le Livre Et Julien

L’objet qui symbolise la différence de Julien, son inadaptation au travail qu’on lui demande.

Aussi un désir d’échapper à la condition sociale qu’on lui dicte et que sa situation lui impose.

Son père ne sait pas lire, et méprise la lecture

Pour demontrer cela nous voyons des violence morale

, puis une agressivité physique contre son fils

: « sur la tête », « calotte », « perdre l’équilibre »

, d'autre violence morale (7-9) : « il allait tomber… »

une mise en danger de la vie de son fils. Frôle la mort,

 des verbes d’action : « tomber », « l’eussent brisé » (subjonctif : potentialité) +

 précision de la hauteur de la chute (3,5-4,5 mètres).

On voit un fils qui semble à la merci de son père

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