Don Juan cas
Dissertation : Don Juan cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar omalki • 24 Août 2016 • Dissertation • 1 088 Mots (5 Pages) • 1 720 Vues
Né en 1622 et mort en 1673, Molière, un grand homme de théâtre du XVIIe siècle, présente aux spectateurs du XVIIe siècle un Dom Juan différent venant d’Italie ou d’Espagne. Pourtant, au personnage parfois burlesque, il lui préfère un personnage éponyme plus tragique que celui de Tirso de Molina. Cette pièce, vulgaire à cette époque, est censurée par la Compagnie du Saint Sacrement dès sa première présentation. Malgré cela, le roi Louis XIV et le succès qu’elle remportera auprès du public, elle ne sera présentée que quatre fois. Elle fut redécouverte au XXe siècle. La première scène de la pièce présente un dialogue entre Sganarelle et Gusman, deux valets. Dans l’extrait Un grand seigneur méchant homme, Molière, à travers les paroles de Sganarelle, dresse dès l’exposition un portrait peu flatteur de Don Juan. Molière parvient à cela en montrant l’impiété de Dom Juan, la débauche de Dom Juan et sa qualité de grand seigneur.
Premièrement, Molière montre l’impiété de Don Juan. D’une part, cela est montré lorsque Sganarelle, à travers sa réplique, dit que Don Juan est un homme impie. En employant les termes « un enragé, un chien, un diable, un Turc » (L.20-21), Molière, à l’aide de cette énumération caricature Don Juan. En effet, il lui attribue des traits de sauvage. De plus, nous constatons que cette énumération a une forme de gradation ascendante afin de démontrer que Don Juan ni la religion. Ensuite, Molière montre l’impiété de ce dernier lorsque Sganarelle dit : « Le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté » (L.19-20). Cette hyperbole employée par le valet du seigneur montre que Don Juan est un criminel, c’est-à-dire qu’il ne respecte pas les lois. Cela dit, il montre que Don Juan est une mauvaise personne. D’autre part, Molière montre l’impiété de Don Juan lorsque Sganarelle montre que son maitre est un libertin. En employant la phrase « ne croit ni ciel, ni enfer » (L .21), Molière, grâce à cette antithèse illustre l’indépendance d’esprit du seigneur par rapport aux enseignements du Christianisme. Puis, Sganarelle dit que Don Juan « ferme l’oreille à toutes les remontrances » (L.24). Cet euphémisme atténue le fait que Don Juan refuse d’écouter les reproches qu’on lui fait. Cela dit, il fait à sa tête.
Deuxièmement, Molière dresse un portrait peu flatteur de Don Juan en montrant la débauche de ce dernier. D’une part, cela est montré par le fait que Sganarelle, lors de son monologue, dote Don Juan de tous les vices. Sganarelle dit que Don Juan est « un pourceau d’Épicure » (L.21-22). Grâce à la métaphore employée par Sganarelle, nous comprenons que Don Juan fait des plaisirs de l’amour un usage excessif. L’épicurisme est une doctrine qui affirme que la connaissance du monde est faite par nos sens et que le plaisir sensuel nous mène au bonheur. De plus, en employant le terme « pourceau », Sganarelle met l’accent sur le fait que Don Juan est un homme vicieux. Ensuite, la débauche de Don Juan est montrée par le fait qu’il est « un vrai Sardanapale » (L.22-23). À l’aide de cette métonymie, Sganarelle dresse une mauvaise image de Don Juan à Gusman. Cette image présente Don Juan comme étant Sardanapale, le dernier roi d’Assyrie connu pour ses débauches. Cela dit, Don Juan adopte une doctrine qui est contraires aux croyances
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