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Dissertation sur le roman

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Par   •  13 Octobre 2019  •  Dissertation  •  875 Mots (4 Pages)  •  413 Vues

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Dissertation de français

Myriam Assouline 1S1

Sujet : « Nous en a-t-on assez parlé, du « personnage » ! » s’indigne Alain Robbe-Grillet.

Selon vous, les auteurs avaient ils raison de lui accorder autant de place et pourquoi ?

                   Pendant l’antiquité, « le personnage » désignait le rôle joué par l’acteur qui portait le masque.
Le terme de personnage désigne chacune des personnes fictives d'une œuvre littéraire.

Pourtant le personnage doit-il toujours être indispensable dans un roman ou cette époque est révolue ?

Nous étudierons dans ce sujet, dans un premier temps, comment les auteurs accordent autant de place au personnage, puis dans un second temps, comment les auteurs ignorent la place du personnage au XXème siècle.

         Tout d’abord, l’auteur accorde de la place au personnage pour une efficacité de l’illusion du réel.

Effectivement dans Eugénie Grandet de Balzac, qui est un roman dans lequel le romancier reproduit de façon fidèle à la réalité (en décrivant des lieux populaires de Paris), ou en donnant une place considérable aux personnages. Dans toute la Comédie Humaine Honoré de Balzac, fait paraitre le réel comme l’élément le plus important. Il faisait « concurrence à l’état civil » car dans toutes ces œuvres il a créé près de 2400 personnages qu’il fait réapparaitre dans d’autre roman. De plus, il décrit tous ces personnages en leur donnant des noms précis et spécifique à leur caractère (la famille « Cruchot » qui vient du mot « cruche »). « Félix Grandet » un des personnages principaux est même surnommé « Père Grandet » (surnom affectif) par les habitants de son village ce qui donne au lecteur une impression du réel.

Le fait d’inventer des personnages, de lui donner de la place dans roman, et aussi de décrire des lieux connus par le lecteur accentue l’illusion du réel. Cela apporte donc du plaisir au lecteur.

De plus lorsqu’un auteur accorde de l’importance a un personnage, il le laisse s’exprimer pour dénoncer les travers de la société. Comme par exemple dans Les Misérables de Victor Hugo.

Hugo décrit en dramatisant la misère quotidienne des personnes vivant au XIXème siècle. En effet, dans ce roman, la classe moyenne essaie de subvenir à ses besoins en ayant, par exemple plusieurs métiers. Hugo décrit la vie de ces personnes par le biais d’un personnage principal, Jean Valjean (mais aussi leur mal de vivre et les injustices de la société). En effet, on voit dans ce roman qu’il montre tous les aspects de la vie de la classe moyenne, en décrivant les situations injustes et cruels de Fantine par exemple.

 Victor Hugo veut donc faire prendre conscience au public des injustices sociales en France et de ces conditions en renforçant la réalité.

Or, d’autre auteurs ne décident pas d’accorder autant de place aux personnages.

Dans l’œuvre Pour un roman d’Alain Robbe-Grillet, la réflexion sur le nouveau roman est importante. Robbe-Grillet explique dans ce roman comment le déclin du personnage est possible.

En effet, c’est le début du nouveau roman, celui qui est différent du roman traditionnel. Dans Pour un nouveau roman, « le personnage » est remis en question car il n’est pas jugé nécessaire. Le personnage est personnifié et comparé à une « momie » qui est inventé par de « vrais » romanciers. En outre, Alain Robbe-Grillet explique que le personnage est sur le « piédestal » puis la métaphore filée « qui trône toujours avec la même majesté » montre que le personnage est comparé à un roi et qu’il est la puissance d’un roman.

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