Dissertation sur La Fontaine

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Les fables ainsi que « les contes vulgaires » sont des récits qui ont pour but de plaire et d’instruire le lecteur par le biais d’une morale qu’elle soit implicite ou explicite. Ces récits sont qualifiés d’apologue. En effet l’apologue a pour but de plaire et d’instruire l’honnête homme au XVII siècle. On peut retrouver l’apologue sous différentes formes, par exemple, les fables de Jean de La Fontaine qui est considéré, comme l’un des plus grand moraliste français, la morale peut apparaitre à la fin de l’histoire comme de manière implicite tout le long de l’histoire. On a également les paraboles, ce sont de cours récits qui ont un porté plus philosophique, on peut prendre comme auteur de référence Pascal dans ce domaine avec notamment comme livre Les Pensées. C’est surtout le fait que l’apologue rejoint l’utile à l’agréable qu’il eut un vrai succès auprès des auteurs classique, c’est probablement en raison de sa clarté et de sa brièveté que c’est l'une des formes d'argumentation les plus efficaces. Le concept de l’apologue fut également repris par Molière qui l’intègrera dans ses comédies de caractère. La Fontaine a dit " La qualité d'Ambassadeur, peut-elle s'abaisser à des contes vulgaires ? on peut remarquer que La fontaine s’interroge sur la légitimité des fables à instruire l’homme, on peut donc se demander : en quoi l’apologue permet de remettre en question l’homme »

   Le lecteur, tout comme les enfants, aime les histoires. Il s'amuse de voir des animaux qui nous ressemblent. Il suit avec intérêt les aventures des protagonistes dans un monde fantastique. Le fait d’être dans un monde hors du commun attire plus l’attention du lecteur et devient plus sensible au propos tenu. Ce concept est largement utilisé par La Fontaine par exemple dans sa fable La Cour du Lion il utilise la personnification c'est-à-dire l’utilisation d’objet ou d’animaux ayant des caractéristiques semblables à l’homme comme parler, agir afin de pouvoir critiquer la cour du roi Louis XIV sans être censurer. Dans cette fable on peut aisément distinguer grâce aux animaux les différents portraits des nombreux courtisans de la cour, C’est bien une parodie de la cour du roi qui a lieu, pour montrer que le roi a tous les pouvoirs et que seule y triomphe « la raison du plus fort ». 

   Pour instruire il faut parfois mentir. En effet, afin de pouvoir éveiller la vérité il faut parfois ruser c’est ce qu’on apprend dans l’apologue le Dépositaire infidèle écrit par Jean de La Fontaine. Dans cette fable on nous conte l’histoire d’un homme qui se fait subtiliser son fer par le dépositaire mais doit ruser pour le récupérer. Avec cette fable on apprend que le mensonge peut permettre de forcer la vérité et donc on peut se remettre en question sur le fait que mentir n’est peut-être pas si grave si ça apporte la lumière. Mais le mensonge n’est il pas contraire au principe de l’honnête homme ? Et bien selon Friedrich Nietzsche « L'honnête homme ment dix fois par jour » on peut donc en déduire que l’homme doit se montrer ingénieux afin de pouvoir se dépêtrer de situations compliquées.

   L’apologue est édifié de plusieurs manière selon le genre littéraire choisi par l’auteur. On peut remarquer chez La Fontaine que le choix de la taille des vers est très bien réfléchi comme dans Le Coche est la Mouche où il utilise la longueur de ses vers pour augmenter ou réduire le rythme tantôt rapide, tantôt plus lent pour stimuler l’attention du lecteur. C’est pour cette raison qu’on retrouve une hétérométrie dans la plupart des fables de La Fontaine. Les mises en scènes, le dialogue ainsi que la description permettent de faire imaginer au lecteur la situation comme dans        Le Corbeau et le Renard où on arrive facilement à imaginer la scène. On peut également utiliser l’allégorie pour permettre une meilleur imagination tout comme le fait Orwell dans son apologue La Ferme des Animaux, où il utilise pour les animaux des allégories diverse comme l’utilisation de l’allégorie de Staline pour représenter un cochon.

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