Dissertation La Fontaine le patre et le lion

Dissertation

 Dans « Le pâtre et le Lion », La Fontaine déclare : « Et conter pour conter me semble peu d'affaire. »

Ce propos vous semble-t il correspondre à la lecture que vous avez pu faire des fables ?

        Les fables ont changé, à la base, elles s'inspiraient d'Ovide Phèdre ou encore Ésope. Cependant, après le succès des six premiers recueils de celle-ci, La Fontaine en publia d'autres une décennie plus tard. Nous verrons que la fable est à la fois une argumentation et un apprentissage plaisant grâce à ca simplicité, mais pourtant cet apprentissage passe souvent après le « plaisir de conter » . Pour cela, nous nous baserons sur la citation dans « Le pâtre et Le Lion » qui est « Et conter pour conter me semble peu d'affaire ».

        Dans « conter pour conter » il y a « conter » , la Fontaine veut dire que raconter une histoire pour quel n'est pas d’intérêt à la fin cela lui «semble peu d'affaire ». Pourtant, l'auteur soigne énormément sa narration et semble prêter moins d'attention à ça morale. Dans les Fables, la morale peut aussi bien être implicite qu'explicite. La Fontaine à travers ses fables peut critiquer « les sottises », l’injustice, les erreurs du pouvoir sans qu’on puisse l’accuser. Jean de La Fontaine cite « j’ai choisi de faire parler les animaux dans mes fables pour amuser dans les salons où les gens aiment chercher qui se cache derrière les personnages ».
Au XVIIe siècle, il s’agit d’éviter la censure les animaux, eux, peuvent critiquer et être critiqués.
La Fontaine utilisant souvent des animaux pour critiquer les hommes de Cour en général. La nécessité de la transposition dans l’art : le lecteur saisit mieux ce qui est dit et ne se sent pas de prime abord concerné par la moralité. 
Ainsi, dans les fables, on peut parler sans ordre absolu, l’on peut conter et enseigner, s’amuser et instruire, l’essentiel étant de plaire. 
Chez l'auteur, le désir de plaire semble parfois l'emporter sur le souci d'instruire ton lecteur. Il prend plaisir à surprendre le lecteur en donnant des moralités plutôt paradoxales comme en mettant le lecteur sur une fausse piste, exemple : « Le Loup et le renard » ou les personnages sont plutôt ambigus, on s'en aperçoit quand le Loup se montre féroce mais aussi « rempli d'humanité » (« Le Loup et le Berger »). La Fontaine arrive à captiver son auditoire.

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