Discours de la servitude volontaire
Commentaire d'oeuvre : Discours de la servitude volontaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nattend • 5 Janvier 2022 • Commentaire d'oeuvre • 2 137 Mots (9 Pages) • 574 Vues
Discours de la Servitude Volontaire
« La liberté est incompatible avec la faiblesse » a dit Vauvenargues. Après avoir lu le
livre, je pense que cette citation pourrai bien correspondre à l’auteur. Celle-ci pourrait
également devenir le slogan du livre Discours de la Servitude Volontaire écrit par Étienne de
la Boetie. Le livre a été publié en 1576 et nous renseigne sur la relation globale entre un
maitre et un esclave. Nous chercherons donc à savoir si ce livre est un appel indirect par la
littérature à la révolte. Pour cela, j’expliquerai dans un premier temps mon avis sur cette
œuvre et dans un second temps, j’expliquerai la vision de l’auteur entre la relation d’un chef
d’état et son peuple.
J’ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons dont je vais vous faire part.
Premièrement ce livre est court et efficace. Etienne de la Boetie m’a permis de comprendre
en quelque page ce que représenté la relation maitre et esclave ainsi que la relation tyran et
peuple qui possèdent toute deux beaucoup de similitude que l’auteur nous fait comprendre
avec quelques subtilités. Le fait que le livre ne soit pas trop long m’a permis de le lire en une
seule fois sans m’en lasser. En réalité lorsqu’un livre est long, il se lit en plusieurs jour et pour
moi, même intéressant, un long livre devient vite lassant et difficile à lire mais ce n’était pas
le cas ici. J’en ai même pris du plaisir car l’auteur expose des faits clairs et cohérents sans se
contenter du minimum. En effet, l’auteur illustre ses arguments construits par des exemples
réels et intelligents. Il écrit également de nombreuses phrases qui force le lecteur au
questionnement « Les uns ont toujours devant les yeux le bonheur de leur vie passée et
l’attente d’un bien être pour l’avenir » p.11. Ici se trouve le meilleur exemple du livre, celuici m’interroge. Je me demande si, vu mon âge, qui est jeune, je vois aujourd’hui le bonheur
de ma vie que je souhaiterai revivre plus tard. Ensuite l’auteur s’exprime correctement et
son style d’écriture est agréable à lire ce qui lui permet de se faire comprendre facilement et
clairement.
Pour finir ce qui me marque le plus dans ce livre, mais surtout ce que j’aime le plus,
c’est la franchise de l’auteur. Etienne de la Boetie est un écrivain courageux qui n’hésite pas
à dénoncer le régime politique de la tyrannie mais surtout qui est capable de remettre en
cause ce qui pour le reste du monde est impensable de questionner. Il va donc faire des
explications détaillées du point de vue du tyran et de celui du peuple ce qui permet au
lecteur, malgré les quelques touches de subjectivités de l’auteur, de se forger un avis sur le
sujet. « C’est vraiment lamentable de découvrir tout ce que faisait les tyrans du temps passé
pour fonder leur tyrannie, de voir quels petits moyens ils se servaient, trouvant toujours la
populace si bien disposée à leur égard qu’ils n’avaient qu’à tendre un filet pour la prendre ;
ils n’ont jamais eu plus de facilité à la tromper et ne l’ont jamais mieux asservie que lorsqu’ils
s’en moquaient » p. 34. Dans cet extrait nous pouvons observer que l’auteur met en avant la
stupidité du peuple pauvre qualifié par le mot « populace » et la fourberie des tyrans pour
obtenir le pouvoir. De plus lorsque que l’on se renseigne sur le contexte politique de
publication du livre nous observons que celui-ci a était publié pendant une période de
monarchie. Dans ce contexte politique, il faut être courageux pour publier un ouvrage pareil
car le risque de censure est très élevé mais Etienne de la Boetie a su être intelligent et n’a
fait qu’utiliser des exemples de tyran de l’antiquité afin de protéger sa personne de toute
attaque judiciaire de la part du gouvernement. « Les rois d’Assyrie et après eux les rois
Mèdes paraissaient en public le plus rarement possible […]. » les rois d’Assyrie en question
ont régné entre 1366 et 1330 avant J.C. C’est ce qui, pour ma part, rend le livre encore plus
intéressant et ajoute une pointe d’excitation car l’auteur joue avec les mots et les exemples.
D’un certain point de vue, en analysant le livre, nous pouvons interpréter celui-ci comme un
appel à la révolution.
Etienne de la Boetie va donc à l’aide d’exemple de l’antiquité, décrire dans la grande partie
de son livre, la relation tyran / peuple observable dans un régime politique. L’auteur va ainsi
en profiter pour remettre en l’importance et l’efficacité de ces deux rôles.
Etienne de la Boetie nous décrit trois types de groupe dans un régime politique, ce
sont donc trois points de vue différents qui correspondent pour chacun a des rôles. Nous
parlerons donc dans un premier temps du rôle du peuple. Dès le début de son livre l’auteur
prend un coté moralisateur a son discourt mais en profite aussi pour exprimer son avis sur le
sujet
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