Devoir sur la fable des deux pigeons de Jean de la Fontaine.
Étude de cas : Devoir sur la fable des deux pigeons de Jean de la Fontaine.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lauraapujol • 26 Février 2017 • Étude de cas • 2 215 Mots (9 Pages) • 1 840 Vues
NOM : PUJOL DESANTI VALLS 1L
Prénom : Laura
Devoir Maison
Questions :
- Le confrontation entre l’apologue ( ou le récit ) et la morale induit un doute sur l’identité sexuelle des deux pigeons sur plusieurs points bien précis.
Tout d’abord, il y a le point le plus explicite, qui est le jeu de pronoms utilisés par l’auteur. Puisque en effet, dés le début du texte nous pouvons remarquer que nous avons à faire à deux pigeons de sexe masculin, notamment avec le vers « L’un, deux » ( vers 2 ) , ce pronom nous prouve le explicitement. De plus, en continuant le texte, nous pouvons remarquer que l’autre pigeon se surnomme « Mon frère » ( vers 6 ), nous pouvons donc en conclure que se sont des pigeons de sexe masculin. Cependant, en poursuivant, nous pouvons noter que l’un des deux pigeons est qualifiés comme étant « La volatile malheureuse », ce qui laisse place au doute et à l’intrigue, là est la limite de ce texte.
Ensuite, vient la confrontation entre la morale et l’apologue, ce qui révèle une relation s’avérant très confuse car au début du texte tout laisse à croire que les deux pigeons entretienne une amitié « fusionnelle » , notamment avec l’expression « mon frère » , contrairement à la morale, l’hypothèse fondée sur le faut que les deux pigeons entrenaient une relation amicale est remise en question avec l’expression « Amants » qui signifie deux personnes qui s’aiment amoureusement.
- L’apologue et la morale traitent en effet deux sujets distincts, cependant, quelques éléments nous prouve que la morale change petit à petit par rapport à l’apologue.
Tout d’abord, l’apologue nous explique ( aux lecteurs ) que la curiosité est sans doute un défaut et qu’il est imprudent de vouloir tout découvrir, c’est ce que symbolise la pigeon voyageur « maudissant sa curiosité ». Quant à la morale, comme nous l’avions précisé dans la question précédente, il est question d’amants ce qui nous montre contrairement à l’apologue qui nous conseille de ne pas tenter de tout connaître et de résister à la curiosité, que un véritable couple, qui s’aime n’ont besoin de rien d’autre que d’être aimé réciproquement pour être heureux « L’un à l’autre un monde toujours beau »
- Bien que la fable s’intitule « les deux amis », nous pouvons remarquer certaines ambiguïtés par rapport à la liaison qu’entretienne les deux « amis ».
Tout d’abord nous pouvons noter que l’expression « intime » (vers 8) qui désigne l’un des deux amis nous montre clairement un rapport se distinguant d’une relation amoureuse d’une relation dite amicale. Ensuite, il y a « L’un ne possédait rien qui appartînt à l’autre » ( vers2 ) cette expression nous montre que les deux « amis « ont des manières se rapprochant plus des manières employées aux seins d’un couple. Cependant, nous ne pouvons pas être sûr, l’ambiguïté est toujours présente puisque ils agissent émotionnellement comme deux amis « vite accouru » sans doute lorsque l’un des deux est déprimés ou triste, c’est aussi un comportement amical. En conclusion, la relation des deux amis est bel et bien confuse et ambigu puisque les deux amis peuvent en réalité vivre de façon « fusionnelle « et complète tout en étant ami, de plus l’emploi du verbe « aimer « renforce cette ambiguïté puisque il est à double sens, nous pouvons aimer un ami et un amant.
- La morale dans ce récit n’est pas du tout explicite contrairement à ce que l’on pourrait attendre traditionnellement puisque en effet elle ne répond pas à toutes les interrogations et points énigmatiques du récit comme l’interrogation sur l’amour. ( vers 24 ) Cependant la morale de l’histoire en seconde partie traite plutôt le thème de l’amitié « L’amitié véritble « (vers 26 ) et nous donne explicitement une définition de ce qu’est l’amitié selon l’auteur.
Commentaire composé :
L’objet d’étude auquel nous nous intéressons ici est l’argumentation. Les Fables de la Fontaine publiées au XVIIieme siècle mettent en scène des animaux anthropomorphes qui permettent à l’auteur de critiquer les mœurs de son temps tout en amusant son lecteur. Les deux pigeons met en scène un couple de pigeons confrontés au désir de l’un de partir en voyage en quête de savoir pour vivre de grandes aventures, cependant nous verrons que cette idée est durement méprisée par l’auteur lui-même qui semble nettement plus apprécier un mode de vie tranquille, sans problème au sein d’un couple. Néanmoins nous pouvons nous demander dans quelle mesure la question sur le genre permet à l’auteur de nous présenter sa vision du mode de vie du voyageur qui est une question indirecte, nous demandant si il est souhaitable de voyager, en concluant sur une morale traditionnelle. Nous verrons dans un premier temps l’ambiguïté première de ce texte qui est celle du genre des deux pigeons. Dans un second temps nous aborderons le thème sur le récit du voyage. Enfin, nous parlerons de deux conceptions opposées qui nous amène à la morale.
Tout d’abord, lorsque nous lisons cet fable, une ambiguïté et une incompréhension sème le doute chez le lecteur, qui est sur le sexe des deux pigeons. En effet, dés les premiers vers, tout laisse penser qu’il s’agit de deux pigeons de sexe masculins, notamment avec les expressions et plus précisément avec le jeu de pronoms vers 2 « L’un deux » , pronom uniquement masculin, ainsi que l’appellation donner par l’autre pigeon « Mon frère ». Néanmoins, au fil des vers, nous pouvons remarquer que le pigeon décrit avec des adjectifs accordés au féminin « Malheureuse » (vers 57 ) ; « Demi morte » (vers 60 ) ; « Demi boiteuse » ( vers 60 également ). Toutes ces expressions peuvent en effet semer le doute chez le lecteur. De plus, l’ambiguïté sexuelle des deux pigeons entraine une seconde ambiguïté sur l’orientation sexuelle de ces derniers. Au début de l’apologue, nous pouvons remarquer que la relation des deux oiseaux est purement amicale, notamment avec le surnom « frère » qui est d’ailleurs répété trois fois ( vers 6,19, 25 ), ce surnom accentue leur relation qui est certes fusionnel mais qui reste fraternel et amical. Mais, certains détails, poussent encore le lecteur à douter de la véritable relation que les deux pigeons entretiennent réellement « De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines », cette expression nous révèle un détail important : celui qui nous montre qu’ils entretiennent une relation avec des plaisirs, qui n’existe qu’au sein d’une relation amoureuse et non amicale. Tout nous laisse supposer que notre auteur a porter une insistance sur la relation amoureuse, aux plaisirs divers presque totalement explicite de cette dite amitié.
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