Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale?
Dissertation : Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LIse Godin • 11 Mai 2017 • Dissertation • 2 960 Mots (12 Pages) • 2 473 Vues
Intitulé du Sujet :
Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale ?
Vous répondrez en faisant référence aux textes du corpus, aux œuvres étudiées en classes, et à celles que vous avez vues ou lues.
Objet d’étude et mots clés : Le théâtre
-> Le spectateur -> partie prenante -> représentation théâtrale
Problématique: … vérifier son lien avec le plan et son inscription dans un sujet littéraire
Quel rôle semble être assigné au spectateur au théâtre ?
Annonce des idées directrices (plan) =) étoffer les axes en lien avec le projet de lecture !
I Le théâtre un art destiné au public
II Le rôle secondaire du spectateur
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Une fois les idées directrices trouvées, penser aux sous-parties cad aux arguments et bien en vérifier la logique interne … avant d’attaquer le plan détaillé
I - Le théâtre un art destiné au public.
.1. Le spectateur entretient un lien direct, privilégié avec le personnage.
.2. Le spectateur s’identifie aux personnages.
.3. Un échange avec les acteurs, une intimité.
II - Le rôle secondaire du spectateur.
.1. La participation du spectateur à la création théâtrale est, pour ainsi dire, nulle
.2. aucune possibilité directe de commander le sens ou l’évolution de la pièce
.3. Pourtant, le théâtre est attentif à ce spectateur discipliné et attentif
.I. Première idée directrice ( à renoter et à expliquer) :
Le théâtre se destine au spectateur, à celui qui regarde la pièce, celui pour qui la pièce a été écrite et donnée. En effet, un théâtre est à l’origine un lieu où le public observe un spectacle qui lui est destiné.
. 1. Argument à étoffer :
Tout d’abord, le spectateur entretient un lien direct, privilégié avec le personnage particulièrement à travers des monologues.
→ exemple 1 : auteur/ œuvre / genre littéraire / mouvement … citation si possible :
Alfred de Musset écrit en 1834 sa fameuse oeuvre On ne badine pas avec l’amour. C’est une pièce dramatique en 3 actes.
Lors de l’acte III scène 1, Perdican ne sait plus où il est en ai dans les sentiments qu’il éprouve à l’égard de sa cousine Camille, qui a repoussé son amour et a décidé de rentrer au couvant. Il se pose alors des questions et débute un monologue.
⇒ Analyses qui en découle :
Le monologue débute par une interrogative indirecte (« je voudrais bien savoir si… ») à la quelle Perdican répondra au fur et à mesure qu’il parle. Le spectateur partage alors les doutes de Perdican, c’est une sorte de lien intime qui se créer.
→ exemple 2 auteur/ œuvre / genre littéraire / mouvement … citation si possible :
Oh les beaux jours est une pièce de théâtre écrite par Samuel Beckett en 1961. Pièce en 2 actes, Beckett y mêle le comique et le tragique. Lors du début de l’acte I, Winnie prend longuement la parole et nous fera part d’une analyse philosophique de la solitude et de la vie.
⇒ Analyses qui en découle :
Ce monologue fait figure d’appel à la pitié. Ce côté pathétique est souligné par la solitude du personnage, couplée à son besoin de sentir la présence de Willie qui l’accompagne, et il est renforcé par le rythme lent du monologue. Le spectateur se sent touché par ces paroles.
=) analyse globale pour l’argument 1
Lors des monologues le spectateur obtient donc un statut de confident, de complice et est donc témoin de la sottise humaine. Il participe alors pleinement à la représentation et fait ainsi en quelque sorte partie du spectacle.
. 2 . Argument à étoffer :
Mais aussi, le spectateur à la possibilité de s’identifier aux personnages, surtout pendant la période du classicisme ( seconde moitié du XVIIème siècle ) où les dramaturge tentent d’esquisser l’idéal de « l’honnête homme ».
→ exemple 1 : auteur/ œuvre / genre littéraire / mouvement … citation si possible :
Le bourgeois Gentilhomme, Molière, 1970. C’est une comédie ballet écrite en trois puis cinq actes. Le personnage principale est une caricature de la bourgeoisie du XVIIe siècle.
⇒ Analyses qui en découle :
Le public du XVIIe siècle peut se comparer à ce personnage de monsieur Jourdain pour ces traits de caractère tel que la préciosité. Même actuellement certain spectateur pourrait s’identifier à lui.
→ exemple 2 auteur/ œuvre / genre littéraire / mouvement … citation si possible :
Le Malentendu d’Albert Camus, est une pièce de théâtre représenté pour la première fois en 1944. C’est une pièce en trois en acte faisant partie du cycle de l’absurde. Le thème du jeu est centrale dans la pièce. Cette pièce compte l’histoire de Jan un jeune homme à qui la vie a réussi, riche et amoureux. Il décide de renouer le lien avec sa famille, qu'il a quitté des années auparavant.
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