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DM FATOU

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Par   •  3 Avril 2021  •  Cours  •  2 682 Mots (11 Pages)  •  407 Vues

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Fatou Simone Toure

9/20

Ce travail n’est pas conforme à ce qui était demandé. Il fallait rédiger seulement une partie, c’est un essai, pas une dissertation. De plus, la première partie, celle en lien avec le sujet, ne comporte qu’un seul argument. Certes, plusieurs exemples sont présents, mais il faut dans une partie, plusieurs arguments, chacun illustré par un exemple.

Reprendre la méthode, et s’entraîner pendant les vacances. L’introduction est incomplète également.

Le roman est un genre indéfinissable[a], carnassier, changeant, attrape-tout, souvent jugé par le passé, mais qui ne cesse d’évoluer depuis les romans de chevalerie du moyen âge à aujourd’hui et imposer sa place. Le genre romanesque est principalement constitué d’une trame fictionnelle. La Religieuse de Denis Diderot et l’ensorcelé de Barbey d’Aureville sont par exemple des romans qui se place dans le genre romanesque. [b]La religieuse est un roman à la fois sous forme de mémoires et de lettres et quant à l’ensorcelé un roman fantastique. C’est un genre qui accorde une importante place à l’imagination et l’invention, néanmoins il ne faut pas nier l’existence des romans historique, de témoignage ou autobiographique qui reprennent une réalité. Ce type de roman est souvent éducatif et apprend beaucoup au lecteur. Quant à mon opinion à ce sujet, [c]je dirais que quand il s’agit de conférer une leçon à travers un écrit, il ne s’agit pas seulement d’instruire, mais de travestir le lecteur à fin qu’à la fin de sa lecture, ils saisissent le caractère du message transmis. Il s’agira donc de développer ma pensée en argumentant sur la valeur symbolique et intrinsèque du roman pour le romancier et comprendre son but quand il s’engage dans l’écrit d’une histoire. Ainsi l’auteur qui raconte une histoire a-t-il pour volonté ultime d’en de faire roman de son un trépied de la transmission de la connaissance ? D’éduquer le lecteur ?[d]

Certains romanciers utilisent le (dosseret) qui signifie instruire, et cela à travers plusieurs paramétrages, cela peut par exemple être par le biais d’une dimension doctrinale, qui met en place une perception de la société et de ce monde, et par le geste de lire enseigne une façon d’être dans le monde, mais le romancier peut aussi s’engager au service d’une cause. Le roman peut ainsi être un support qui lui permet de communiquer sa conviction. Il travestit l’écrit fictionnel par une volonté de transmettre une doctrine prépondérante et s’engage dans une dénonciation des débordements et agissement qu’elle réfute. Le roman se retrouve alors à être presque moralisateur, le romancier réquisitionne une réalité qui est dans la société à fin de faire accepter aux lecteurs un message concret qu’il veut dénoncer. Certains romanciers veulent ainsi mettre en lumière la déviance d’une société qui ne pardonne pas, crée et cible ses victimes. Grâce à son écrit Denis Diderot par exemple confère une vision réaliste de la société de son temps[e]. Au 18e siècle l’autorité religieuse est très présente, la liberté individuelle bafouée, c’est ceux qui arrive à Suzanne Simonin quand ses parents, l’enferment par ce qu’il la trouve gênante, et cela à un âge jeune. L’auteur pense en effet qu’il faudrait attendre l’âge de vingt-cinq ans pour entrer au couvent, mais ce n’est pas ce qui arrive à la jeune fille. Dès les premières pages du livre, ce rapport de force est mis en lumière, ce n’était pas la vocation première de Suzanne d’être une religieuse, mais sa famille décrit comme système la place sous un autre système (le système religieux). Diderot dans sa démarche dénoncer et invalide les raisons de la famille de Suzanne à fin qu’on se place d’entré de son côté. Suzanne nous informe << c’est la sentine où on jette le rebut de la société, combien de mères comme la mienne expient un crime secret par un autre. », Diderot, La Religieuse, p.144.>>, cela renvoi à un des premiers pêcher aux originels, après la faute d’Adam et Ève les humains paie pour les pêcher de leurs parents, doctrine très religieuse. Suzanne ici la tête turque, l’enfant sacrifié, son ostracisme provient de sa bâtardise. Diderot rend évidente sa leçon dans une société qui accorde un pouvoir à la limite du despotisme aux parents, il y a peu de place qui reste pour l’enfant. Cela renvoie à l’histoire de l’auteur en lui-même qui avait été enfermé pendant quelques semaines dans un monastère près de Troyes chez des moines contre son gré, il était en rapport conflictuel avec son père. Si on ajoute à cela le triste sort de sa sœur enfermer dans l’enceinte d’un couvent d’ursulines à Langres, où elle avait été isolée toute sa vie en raison d’une santé mentale déviante on devine pourquoi Diderot crée un roman qui dénonce et cherche à mettre en lumière les dérives religieuses. En effet il est presque impossible de savoir pour certains ce qui se passe dans les couvents, s’ils n’en ont pas fait l’expérience, cc'est un lieu qui n’est pas réservé au public. Suzanne est alors le personnage qui nous en montre les couleurs, la messagère de Diderot dans sa dénonciation « J’entrai dans ma nouvelle prison, où je passai six mois, sollicitant tous les jours inutilement la grâce de voir mon père ou lui écrire. […] De ce moment, je fus renfermée dans ma cellule ; on m’imposa le silence ; je fus séparée de tout le monde, abandonnée à moi-même ; et je vis clairement qu’on était résolu à disposer de moi sans moi » p63. Suzanne annonce qu’elle sera chosifiée, cela nous apprend que pour ce qui est de sa carrière dans l’institution religieuse, sa volonté sera peu souveraine. Il y a alors un affrontement, une opposition entre Suzanne et la religion pour le reste du roman. Dans sa critique violente sur la religion Diderot dénonce et nous en apprend sur les excès dans les couvents à travers les traitements que Suzanne subit. Dès son arrivée elle nous informe sur ceux que sera sa vie « ma tête meurtrie en plusieurs endroits, mes pieds ensanglantés, mes bras livides et sans chair, mon vêtement sale et déchiré », Diderot, La Religieuse, p. 137. En effet, si la première mère supérieure Mme de Moni est clémente (on peut voir le signe distinctif selon lequel Diderot n’est pas dans l’optique de faire une critique violente de la religion, ni ridiculiser la foi, mais montré ses dérives), sainte Christine est quant à elle une femme cruelle, la plus grande figure de bourreau du roman, c’est une femme qui avec la complicité des autres sœurs elle humilie corporellement psychologiquement Suzanne et fait de sa vie un enfer. Diderot ainsi nous montre que les couvents ne sont pas forcément, un lieu d’adoration, de paix, de repos comme on le pense, mais un lieu ou la violence surtout psychologique. Le couvent est une sépulture, une condamnation à la mort, c’est contre nature pour l’homme. C’est un lieu qui aliène physiquement comme mentalement, les passions charnelles interdites sont mauvaises, car cela amène souvent à une sexualité déviante, à de la frustration. La dernière religieuse par exemple rejette ses passions charnelles sur Suzanne. Elle a plus d’expérience qu’elle ceux qui est mal en soi, car on a à faire à de poids de mesure, l’innocence contre la perversion puisque Suzanne ne comprend pas pendant longtemps ses agissements. Diderot nous montre qu’il y a des loups même parmi les religieux et qu’il est dans la nature de l’humain d’avoir un rapport à la sexualité le rejeté c’est s’apprêter aux conséquences. Les agressions sexuelles envers Suzanne. Le roman est encore une fois instructif. Les deux mères supérieures sœur Christine et la dernière mère supérieure donc des figures d’abus de pouvoir dans le cercle religieux, on comprend en effet au fil du roman que les règles ne viennent pas du tout puissant, mais les mères supérieures, au nom d’un dieu, par usurpation, elles s’arrogent un pouvoir et font régner la terreur selon leurs humeurs. Diderot dénonce donc la cruauté, le manque d’humanisme, la violence, les mensonges du cercle religieux. Diderot montre que ce système d’étouffement, de privation où on choisit pour l’autre est malveillant, il amène à créer des victimes qui ne pourront jamais se défendre contre un système plus grand qu’eux et qui étaient mises en place bien avant eux. Il nous enseigne à travers tout le roman à travers le poids le poids de la religion à cette époque et comment fonctionne cette institution. Ce qui se passe dans les couvents n’est pas forcément ce qu’on croit.[f]

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