Croissance économique
Commentaire de texte : Croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar judiththekz • 7 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 1 111 Mots (5 Pages) • 508 Vues
L’expansion mondiale s’essouffle. En effet, l’économie mondiale devrait connaître en 2020 une croissance de 3,5%, soit une diminution de 0,2 point par rapport à 2018. Cette récession qui touche la plupart des pays incite à se demander quelles sont les sources de la croissance économique. La croissance économique, mesurée par la variation du PIB réel, est l’augmentation durable et soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur d’un pays (François Perroux). C’est la combinaison productive des facteurs travail et capital qui permet ce processus.
Mais l’augmentation des facteurs de production est-elle la seule source de croissance économique ?
Pour répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps que les facteurs travail et capital et leur augmentation sont en effet sources de croissance économique. Puis, nous verrons dans un second temps que le progrès technique et les institutions jouent également un rôle primordial dans ce phénomène.
Tout d’abord, la croissance économique est issue de la mobilisation des facteurs de production, soit des facteurs travail et capital. Cette mobilisation représente la combinaison productive. Le facteur travail représente à la fois le capital humain et la population active. Il a donc un aspect qualitatif qui peut s’alimenter par l’apport de connaissances, et quantitatif favorisé par des politiques d’immigration. Certains pays nous montrent, par la combinaison productive qu’ils adoptent, que la contribution du facteur travail est très importante dans la croissance économique. Le document 2 met en évidence l’exemple de l’Espagne dont le facteur travail représente environ 43% de la croissance annuelle moyenne du PIB de 1985 à 2011, soit presque la moitié du PIB. Et plus particulièrement de 1995 à 2000 où le facteur travail représente 75% du PIB. Ainsi, pour certains pays, le facteur travail est bien un élément majeur dans croissance économique. De plus, le document 1 qui nous présente l’évolution du produit intérieur brut en volume et de la population active en France entre 1975 et 2012 (base 100 en 1975) permet de faire une corrélation entre ces deux phénomènes. Les augmentations du PIB et de la population active sont simultanées, cela met donc en évidence le rôle de l’augmentation du facteur travail dans la croissance économique. En effet, bien que l’augmentation de la population active soit nettement moins rapide (+30 points environ) que celle du PIB en volume (+110 points environ), on peut constater que les deux courbes connaissent une évolution constante, à l’instar de l’année 2008 qui est marquée par la crise économique des Subprimes.
Les deux courbes n’étant pas proportionnelles, on peut conclure que la contribution du facteur travail ne détermine pas à elle seule la croissance économique. En effet, les facteurs travail et capital sont complémentaires (parfois substituables mais jamais entièrement). Ainsi, la contribution et l’augmentation du facteur capital est aussi majeure dans la croissance économique. L’exemple du Japon dans le document 2 illustre le mieux cette idée : le facteur capital a une part bien plus importante que le facteur travail dans la croissance économique du pays (respectivement 0,9 point face à -0,4 point). Aussi, l’augmentation du facteur capital, soit l’augmentation de la formation brute de capital fixe favorise la croissance économique. En effet ces investissements essentiellements matériels permettent d’accroître la productivité et donc la production. Nous pouvons prendre l’exemple de la Chine dans le document 4 : de 2001 à 2012, la
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