Cours sur la fable
Cours : Cours sur la fable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pryscilla Beust • 1 Juin 2017 • Cours • 953 Mots (4 Pages) • 776 Vues
Cours du 23 mai
- Niveaux de compréhension et niveaux de langue (suite du cours de mardi dernier)
- Les différents niveaux de compréhensions
http://www.lesfables.fr/livre-1/la-grenouille-qui-veut-se-faire-aussi-grosse-que-le-boeuf
http://www.lesfables.fr/livre-4/parole-de-socrate
- Les particularités de la fable
- Le contexte
- la forme
- la langue
- le(s) contenu(s)
- Les différents niveaux de langue
Pour la diversité, Claude Lévi-Strauss
On aurait absolument tort de voir en Claude Lévi-Strauss que le penseur froid d’une théorie formaliste. Bien d’autres convictions ont guidé son œuvre, lui ont amené des querelles, et lui ont aussi apporté la popularité. Tout d’abord, c’est le reproche constant qu’il adresse à l’Occident et à sa civilisation : grand lecteur de Jean-Jacques Rousseau et de Chateaubriand, Lévi Strauss ne cache pas sa passion de la nature. De toute évidence, les peuples qu’il a visités en Amazonie incarnent une diversité analogue à celle de la nature : dans Tristes tropiques (1955), Lévi Strauss souligne avant tout le désastre que représente l’avancée des Blancs dans ces régions. En 1951, il écrit pour l’Unesco un texte, Race et Histoire, où il proclame la nécessaire diversité des cultures, et dénonce toute hiérarchie en la matière. Cela lui vaut une polémique avec Roger Caillois, qui l’accuse de liquider la science et le progrès. En 1962, il défend les cultures «sauvages» contre Jean-Paul Sartre, qui n’y voit qu’une impasse historique. En 1973, enfin, un autre texte, Race et Culture, l’amène à se démarquer d’un antiracisme fusionnel, auquel il oppose le maintien d’une «bonne distance» entre les sociétés : cette fois, il heurte ceux pour qui la rencontre des cultures doit abolir le racisme. Mélange unique de naturalisme et d’intellectualisme, de sensibilité aux autres et de distance pratique (malgré son passé de militant, il ne s’est plus engagé sans réserve), Lévi Strauss a su dire, avec quelques dizaines d’années d’avance, ce que l’on entend aujourd’hui affirmer tous les jours.
Texte de Nicolas Journet
- Identifiez le niveau de langue principal du texte.
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- Relevez par écrit 2 phrases pour justifiez votre réponse.
Phrase 1 :
Phrase 2 :
- Selon vous, pourquoi le texte, qui parle de Claude Lévi-Strauss, ce très grand anthropologue et ethnologue français du XXème siècle, qui s’adresse à un lectorat instruit et cultivé -pour parler d’un sujet que seule cette élite peut discuter, choisit ce niveau de langue.
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- Lecture
- Lecture des étudiants (Le calepin d’un flâneur. Félix Leclerc)
- Questions des étudiants
- Analyse et commentaires des étudiants
- Devoir pour jeudi 25 mai
Après plusieurs lectures des textes proposés ci-dessous, répondez aux questions suivantes :
- Retrouvez l’idée générale des textes.
- Identifiez le niveau de langue dans lequel ils sont écrits.
- Retrouvez le champ lexical du thème abordé dans chacun des textes.
Texte 1
Projet de vie, projet de mort
Le débat sur le suicide assisté renvoie à l’une des plus vieilles peurs de l’humanité : et si la société se débarrassait de ceux qui ne lui sont plus utiles ? Partout, l’allongement de l’espérance de vie et la conscience croissante de risquer de souffrir durablement donnent à certains le désir d’échapper à un acharnement médical qui voudrait prolonger leur existence contre leur gré. Cette même évolution de l’espérance de vie fait surgir la crainte inverse : et si la société, afin de ne pas dépenser trop pour la survie des plus âgés et des plus malades, décidait de choisir qui a le droit de vivre ? D’ores et déjà, ces questions sont réglées empiriquement : des médecins accompagnent les malades qui ne veulent pas souffrir ou décident de ne pas dépenser plus que nécessaire pour des centenaires ayant besoin de soins très couteux.
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