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Corpus bac

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Par   •  12 Juin 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 162 Mots (5 Pages)  •  577 Vues

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Ce corpus qui m’est proposé est composé de textes regroupant trois extraits de pièce de théâtre. Le premier est l’acte V, scène 1 de William Shakespeare intitulé « Hamlet » écrit en 1601. Le suivant est celui de Pierre Corneille, nommé « L’illusion comique » Acte V, scène 6, de 1635 et enfin le dernier extrait est  l’acte I, scène 3 de« Hernani » écrit par Victor Hugo datant de 1830.                                                                                                                 On pourra alors se demander si  les personnages mis en scène adoptent forcément un ton grave pour aborder le thème de la mort.

Tout d’abord, il faut savoir que par souci de bienséance,  la mort n’était pas permise dans les règles du théâtre classique.  Dans ces trois œuvres nous pouvons constater que les auteurs ont choisi d’abordé la mort de manière  opposé pour leurs personnages théâtraux. Ils adoptent tous une attitude très différente face à la mort. Par exemple dans le texte de Shakespeare, le fossoyeur voit la mort comme « une habitude », on le remarque grâce aux didascalies: « chantant », « il ramasse et jette un crâne ».  Pour lui cette action est devenue bénigne et indifférente : « l’habitude lui a rendu la chose indifférente ». Cependant Hamlet trouve que ces gestes sont insensés et choquant : « Celui-ci n’a-t-il aucun sens de ce qu’il fait.. » «  Ce crâne avait une langue, et pouvait chanter jadis ! ».                                                                                                                                                                                 Ce principe d’opposition se retrouve également dans le texte de Corneille, « L’illusion comique » les sentiments de Pridamant et d’Alcandre sont nettement différents. On a d’une part la tristesse de Pridamant suite à la mort de son fils, que l’on ressent par le champ lexical de la douleur : « plaintes » « douleurs » »déplorable sort ». Et nous avons d’autre  part Alcandre, qui se moque alors de la tristesse de Pridamant et adopte une attitude très indifférente voir choquante : il « tire un rideau et on voit tous les comédiens qui partagent leur argent », il se  comporte de façon totalement déplacé par rapport à la gravité de l’événement.                                                                                                                                                                                              Enfin, nous retrouvant cette même opposition dans le texte de Victor Hugo. Alors que le sujet est très grave, les attitudes sont une nouvelle fois partagées : Nous avons d’une part Don Ruy Gomez qui est lui choqué par la mort de l’empereur d’allemagne, « Raillez-vous », cependant sa réaction est controversé par l’attitude plus que légère du roi face à la mort de l’empereur. Don carlos dit alors que cette affaire est « bien simple ».

Puis, en approfondissant l’idée précédente nous observons que ces personnages gardent une certaine distance par rapport à la mort. On  remarque notamment  que dans le texte de Corneille et Shakespeare la mort est vue d’une manière plus contrasté, plus légère que dans le texte de Victor Hugo, Hernani.  En effet dans ces deux textes l’utilisation de la tonalité comique nous fait ressentir une certaine légèreté face à la mort des personnages.  Dans ces eux textes, on ne ressent pas d’émotion particulière. Il est complètement absurde de jeter un crâne en chantant, ainsi que de partager de l’argent lorsque la mort est présente.  Nous sommes donc ici dans un comique de situation. Ensuite dans Hamlet , Shakespeare utilise également le comique de langage : ,  Le fossoyeur utilise un langage familier en contractant les mots. Toute la différence se retrouve dans Hernani, Victor Hugo à lui choisi d’utilisé une tonalité grave pour aborder  la mort. Aucun comique n’est employé et le lecteur peut cette fois ci ressentir une sorte d’émotion pour la mort de l’empereur d’Allemagne.

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