Question de corpus bac francais
Commentaire de texte : Question de corpus bac francais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Luca Beautru • 8 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 499 Mots (2 Pages) • 801 Vues
FRANCAIS
BEAUTRU
Luca
1ereES
Dans ce corpus, on peut lire 4 textes d'époques différente, mais tous centré sur une idée directrice qu'est la question de la cruauté du comportement de l'homme.
Dans ces textes, la cruauté et la violence gratuite revient avec insistance, ainsi que la destruction massive et même l'autodestruction.
On peut voir par exemple dans le texte de Voltaire, ainsi que celui de Marguerite Yourcenar, la cruauté de la chasse, de la dissection, et même le fait de torturer des animaux, comme le dit Montaigne.
Beaucoup de comparaison sur le comportement des animaux et celui des hommes sont utilisé pour illustrer leurs propos, comme Voltaire, qui montre que les animaux apprennent tout comme l'humain, de multitudes de choses, il le montre grâce à l'oiseau qui fait son nid et qui se perfectionne en fonction de sa situation ou même du chien de chasse qui a été discipliné, ainsi que le serin qui apprend un air et qui se corrige au fur et a mesure du temps.
Ces textes traitent aussi du manque d'empathie, de sensibilité de l'homme et de la banalisation de la mise à mort et du spectacle de la mort, qui se traduit par une habitude de tuer, comme le montre Marguerite Yourcenar quand elle dit : « si nous n'avions pas pris l'habitude de fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en route vers l'abattoir, moins de gibier humain descendu d'un coup de feu si le goût et l'habitude de tuer n'étaient l’apanage des chasseurs ».
Dans ces propos, on pourrait même croire qu'elle parle aussi bien de destruction massive des hommes, que des animaux.
Sous une autre forme les auteurs de ces textes parlent aussi de l'orgueil de l'homme sous différentes formes comme celle d'une pensée qui paraît absurde pour Voltaire qui montre dans son texte l'esprit fermé des hommes dans leur façon de penser, notamment par rapport au sentiment de supériorité et à la méconnaissance de l'ingéniosité des bêtes, il commence son texte par exemple par : « quelle pitié, quelle pauvreté, d'avoir dit que les bêtes sont des machines privées de connaissance et de sentiment, qui font toujours leurs opérations de la même manière, qui n'apprennent rien, ne perfectionnent rien, etc. !
Rousseau et Marguerite Yourcenar parlent eux extinction de toute culpabilité, Rousseau dit : « une répugnance naturelle à voir périr ou souffrir tout être sensible, et principalement nos semblables ».
Ce corpus pousse à une réflexion sur la notion de quelque chose qui n'est pas humain, c'est à dire qui n'est pas digne d'un homme, mais qui est quand même présent dans la société depuis un certains, comme peut le montrer les dates de chacun des textes qui peuvent témoigner que ça a très peu changer en si longtemps.
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