Corpus Don Juan

Le texte que nous allons aborder est celui de don juan, personnage qui n’est pas sans rappelait les vices de son époque et même des nôtres. Le roman est donc bien inspiré de la réalité. Molière a écrit ce roman en 1665 suite au manque d’argent pour financer sa troupe suite à la censure de Tartuffe. Malheureusement don juan après quelques représentations n’a pas échappé à la règle et à lui aussi était censuré à cause en grande partie au moment où don juan demande à un mendiant d’injurier Dieu. C’est sur cet extrait que nous allons travailler.

Nous allons analyser cette œuvre en deux grandes parties, la première parlera de la proposition diabolique de don juan au mendiant et en deuxième partie nous allons voir qui mène le jeu entre don juan et le pauvre.

Don Juan, propose le diable au mendiant

1. Tentative de corruption

Don Juan se pose des questions sur la vie du pauvre « quelle est ton occupation parmi ces arbres » ; « prie-me qu’il te donne un habit » Il fin l’ignorance et devient presque moqueur sur la situation du pauvre. Il remet en doute la foi du pauvre « Tu te moques, un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d’être bien dans ses affaires. » Il veut que le mendiant lui avoue que son Dieu ne lui apporte rien. Après cela il commence sa torture en lui proposant une grande somme d’argent contre un péché sur Dieu. « Je m’en vais te donner un louis d’or tout à l’heure, pourvu que tu puisses jurer. » C’est à partir de ce moment que la tentative de corruption commence.Rôle de Sganarelle

Sganarelle, explique rapidement que son maitre ne croit pas en Dieu « Il ne croit qu’en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre sont huit. ». Il cherche à expliquer au pauvre qu’il n’obtiendra rien de son maitre. Après la proposition de don juan il se range du côté de son maitre et l’encourage même à jurer. « Va, va, jure un peu, il n’y a pas de mal. » Il montre bien qu’il ne se gênerait pas de jurer si on le lui proposer.

3. Le pauvre demande miséricorde

Le pauvre qui au début ne s’attendait pas à un tel dilemme. Mendiât un peu d’argents aux deux cavaliers suite à son aide pour montrer le chemin qui mène jusqu’à la ville « si vous vouliez, Monsieur, me secourir de quelque aumône. » Il cherche à donner de la pitié aux deux hommes et utilise même le champ lexical de la pitié « secourir » ; « grande nécessité » ; « pauvre homme ». Ils se placent en infériorité volontairement.

Il les vous voit et parle souvent du Ciel preuve qu’il est très religieux.

Qui mène le jeu ?

1. Don Juan en bonne posture

Donjuan prend un air supérieur en proposant ce Louis d’or. Comme si ce dernier aller le sauvait de sa misère. Il demande au pauvre d’injurier Dieu comme s’il voulait remplacer son Dieu « en voici un que je te donne si tu jures ». Il incite de plus en plus la pièce d’or en répétant sa demande qui est d’injurier le Dieu du pauvre. « tiens il faut jurer » ; « prends te dis-je, mais jure donc. » Il le pousse donc dans ses derniers retranchements. Avec l’aide de son serviteur. Don Juan est donc en supériorité numérique et hiérarchique.

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