Compte rendu de lecture L'invention de nos vies

Compte rendu de L'invention de nos vies de Karine Tuil

J'aimerais vous parler de L'invention de nos vies de Karine Tuil.

          J'ai choisi cette œuvre car elle propose une histoire intéressante         et pleine de péripéties. L'esprit des personnages et leur intention sont parfaitement transmise au lecteur, sans qu'il soient particulièrement attachant.La lecture est très facile et agréable. J'ai beaucoup apprécié l'histoire qui alterne très souvent entre les deux protagonistes principaux.

   Karine Tuil est une auteure née en 1972. Ses livres dénoncent les contradiction, les individus et l’hypocrisie. Après des études de droit, elle décide de se consacrer à l’écriture.Au niveau de la période, on se situe après l’hégémonie américaine,la littérature de ce début de siècle est également hantée par le « je », première personne du singulier. Les auteurs tendent ainsi à donner plus de force, de vie à leurs histoires, leurs personnages. Le genre du « roman de gare » se développe également, notamment en France et aux États-Unis.

En ce début de xxie siècle, le concept d'« avant-gardes » c'est a dire le fait de rechercher de la nouveauté et de tester de nouvelles idées.

   Le livre, bien qu'il fasse dans les 500 pages, ne semble pas vraiment long a la lecture. Le style est assez agressif sans laisser de sous entendu ou de doutes possible le plus souvent, bien que des pensées philosophique soient esquissées l.Les annotations en bas de pages n'apportent pas vraiment d’intérêt a l'histoire, elle permettent juste d'anticiper le comportement du personnages en question.Ce roman fictif dénonce  l’imposture/la trahison/ les mensonges/l’omission/l’infidélité des hommes afin d'obtenir une ascension sociale. Il joue un rôle d'arbitre en matière de conflits raciaux ou religieux.Il dénonce également l'erreur judiciaire et la place d'hommes malhonnêtes dans une société qui se dit égalitaire.

    Comme passage marquant, je relèverais la rupture de Nina avec Samuel. En effet, ce passage semble marquer la fin de Samuel mais au contraire le libère, comme si son seul obstacle l'empêchant de publier et de devenir un auteur a part entière était Nina.

      Je relève également la confrontation entre Samir et Berman, comme si l'emportement de Samir, l’être libertin musulman, contre Berman, l'incarnation de la morale juive, avait brisé l'imposture de Samir qui se fera arrêter quelques pages plus tard pour soupçon de terrorisme.

« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais on ne peut jamais en revenir. »

cette citation résume entièrement le fond du roman. L'ironie du sort est que cette phrase est un proverbe juif. Elle rend ainsi Samir coupable de ses actions.

« La qualité du tissu que l'on porte sur soi, dans lequel on s'enveloppe, est un signe de valeur sociale. »

Cette phrase montre que la société se base sur l’apparence et non pas sur le caractère et le comportement des gens, c'est que l'auteure cherche a transmettre au lecteur.

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