Commentaire sur Mignonne de Ronsard
Commentaire de texte : Commentaire sur Mignonne de Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar victaya • 8 Mars 2020 • Commentaire de texte • 420 Mots (2 Pages) • 1 340 Vues
L’ode à Cassandre est un poème de Pierre de Ronsard écrit à son amante : Cassandre, pour conquiert le cœur de celle-ci. Écrit au XVIe siècle, ce poème suit le mouvement Pétrarquiste de la pléiade et est l’une de ses œuvres les plus connues. L’ode est un poème lyrique destiné à être chanté, célébrer de grands événements, de grands personnages ou encore, comme dans cette œuvre, exprimer ses sentiments. Ici c’est un poème qui exprime l’amour ou chaque strophes traite un thème différent et précis :
- Dans la première strophe c’est une invitation à l’érotisme dès le premier vers « allons voir si la rose… » ou Ronsard montre la beauté de sa bien aimé.
La seconde strophe est la plainte du poète, il pleure la fragilité de la fleur et la brièveté de la beauté de celle-ci.
- La troisième strophe est l’incitation à profiter de la vie et à y chercher du plaisir.
Comment peut-on qualifier le lien entre Ronsard et sa bien-aimée ? Est-ce que celui-ci fait-il réellement l’éloge de Cassandre ?
Dans ce sonnet, Ronsard dresse un portrait louangeur de Cassandre en s’inspirant de Pétrarque. En effet, la présence d’une métaphore filée associe la femme et la rose. Elles sont toutes deux à l’image du titre du poème « Mignonne ». La proximité entre les thermes « robe » et « rose » et la personnification de la fleur, renforce la comparaison de la femme aimée à une rose et vise à montrer la continuité entre la beauté de la femme et de la nature. La robe et les plis de sa robe sont une façons pudique de parler des formes de son amante, Ronsard le montre à travers la fleur. Lorsqu’il évoque le « teint » de la rose, il évoque en réalité le teint de la femme. Il compare explicitement avec les expressions tel que « au votre pareil ». Il fait également la liste des qualités de la rose, donc de la femme : son incomparable beauté et sa grâce.
Le poète utilise également des thermes mignards comme « Mignonne », qu’il répète trois fois, ou encore le verbe « fleuronne » qui dévoile un lyrisme presque infantile célébrant avec pureté la beauté de Cassandre ; on remarque aussi le passage de « pourpre » à « pourprée » qui met en valeur avec délicatesse ce charme que Ronsard d’écrit avec tant d’admiration et d’amour qu’il ne veut Cassandre que pour lui. Car dans ce poème, il y a une menace cachée, cette beauté est éphémère, la fleur va faner avec le temps donc la jeune beauté de la jeune femme avec...
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