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Commentaire littéraire Ronsard

Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  476 Mots (2 Pages)  •  775 Vues

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        Ronsard est un grand poète du XVIe s ; il est notamment le chef de file du groupe de La Pléiade (sept poètes en faisaient partie) ; et a conçu tout particulièrement des recueils de poésie [a]comme Les Odes (1550-52) Les Amours (1552-78) entre autres mais aussi et surtout Les sonnets pour Hélène (1578) d’on est issue la pièce littéraire soumise à l’étude ; poésis amoureuse en Alexandrin adressée à sa bien-aimé Hélène de Surgères.[b]

        S’il s’agit de poésis amoureuse, la tentative de séduction demeure particulière : Ronsard projette Hélène dans sa fin de vie où la solitude règne, où la jeunesse n’a plus lieu d’être ; à moins qu’elle ne sorte de son orgueil et ne se laisse séduire. En quoi les avance du poète sont-elles singulières sinon paradoxale ?[c]

Dans ce sonnet, la manière de séduire reste surprenante, étrange, voire contradictoire ; la philosophie épicurienne du ‘’Carpe Diem’’ (de l’instant présent) exprimer dans cette pièce de poésis, adressée à Hélène, ce veux cependant persuasive, sinon argumentative.[d]

        TRAITEMENT PARTIEL DU PREMIER AXE D’ETUDE

La stratégie de séduction du poète face à Hélène de Surgères est pour le moins étonnante sinon paradoxale ; puisque Ronsard n’en parle pas systématiquement en des termes laudatifs.

Elle est donc représentée comme apathique indifférente à ces avances, orgueilleuse. Hélène est aussi représentée comme une vieille femme avant l’heure, seule et nostalgique autrement dit le poète se préoccupe davantage de ce qu’elle deviendra regrettant son amour et use des verbes conjugués au future, comme pour signifier que ce sera irréversible ; entendons par la, quelle devrait y réfléchir plutôt que de ce cantonner à ca fierté ‘’regrettant mon amour et votre fier dédain’’ (v.1 dernier tercet). La formule d’insistance dans l’avent dernier segment du sonnet « si m’en croyait » qui signifie croyait moi, ce veut convaincante et viens-en appuie du future. Les participes présents dans le deuxième vers « d’évidente et filant » témoigne de l’activité journalière sinon répétitive routinière, donc pesante le soir à la chandelle ; conforté par l’idée selon laquelle Hélène est assise au près du feu » v.2, méditant certainement, regrettant assurément l’amour que lui manifester manifestement Ronsard. Les 2 hémistiches entrecoupés par la césure dans chacun des deux premiers vers, contribuent au caractère routinier, duratif ou itératif de ces longues soirées et au regret cruel et dévastateur de l’âme, de cette amour manquée (on peut également observée une gradation ascendante du mal être éventuel d’Hélène : activités, histoire de s’occuper ; solitude ; dans le noir a demi sommeillant d’ailleurs, le chant lexical de la cruauté voulu par le poète via l’emploie d’adjectif, en atteste ; vieille v.1 appuyer par l’adverbe intensif « bien » ; vieille accroupie au v.11etc…

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