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Commentaire scène 3, acte 4, Le Cid de Corneille

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Par   •  18 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  426 Mots (2 Pages)  •  6 096 Vues

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        Dans ce commentaire, nous allons traiter un extrait de la pièce Le Cid, de Corneille, célèbre dramaturge de l’époque classique au XVIIème siècle. A cette époque, les règles d’écriture au théâtre étaient très strictes et cette œuvre contrairement à beaucoup d’autres, les transgressent où les contournent comme par exemple dans la partie étudiée qui se situe dans la troisième scène de l’acte IV lorsque Rodrigue raconte au roi le récit du combat qu’il vient juste de mener contre les Maures.

        Comment Rodrigue raconte-t-il son combat contre les Maures ?

        Dans un premier temps nous analyserons comment ce récit est rendu vivant et dans un second temps comment celui-ci est rendu épique.

Partie B

        Le combat ici évoqué est décrit comme une véritable guerre totale. C’est pour cela que l’on retrouve le champ lexical de celle-ci avec par exemple le verbe « [combattre] » (v.1295). On peut noter aussi une dimension collective avec l’utilisation du pronom personnel « nous » à plusieurs reprises dans les vers 1273 à 1305.

        En second lieu, la démesure des faits relatés par Rodrigue est montrée par des hyperboles notamment : « des ruisseaux de sang » (v.1291), que l’on peut aussi qualifiée comme une métaphore. Elle peint la violence de la bataille. Les énumérations également comme « et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port » (v.1299)  nous ramène à la démesure.

        Rodrigue est un vrai chef de guerre, il mérite qu’on l’admire et c’est ce qu’il essaie de nous faire comprendre en utilisant un assez bon nombre de fois et à très bon escient le pronom personnel « je »  dans les vers 1257 à 1273 puis des vers 1305 à la fin de la tirade. Mais pour que le roi lui accorde son pardon, notre héros sait qu’il est nécessaire de ne pas ôter des qualités à ses ennemis car cela rendrait sa victoire beaucoup moins glorieuse. Par conséquent, il exprime le fait que « la honte de mourir sans avoir combattu arrête leur désordre et leur rend leur vertu » (v.1295).  De surcroît, on assiste ici à la naissance d’un héros car Rodrigue est reconnu par ses propres ennemis comme un grand seigneur «  Le Cid » parce qu’ils les « [a conviés] » à se rendre (v.1322) et ne leur a pas enlever la vie.

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