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Commentaire littéraire bel-ami

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Par   •  30 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  417 Mots (2 Pages)  •  400 Vues

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COMMENTAIRE LITTÉRAIRE Bel-ami

Bel-Ami est un roman d'apprentissage qui apparient au mouvement naturaliste. Il a été écrit en 1885 par Guy de Maupassant qui au cours de ce mouvement s'est beaucoup inspiré de la plume d’Émile Zola. Ce roman raconte le parcours de Georges Duroy qui lui a permis de s'élever dans la société. Nous allons étudier en particulier un extrait du chapitre VII de la Première partie du livre. Dans cet extrait, Langremont a diffamé Georges Duroy et celui-ci doit défendre son honneur en se battant en duel contre lui. En attendant ses témoins, Georges est seul fasse a la peur de ce duel qui la ronge. Comment le cadre aide à mettre en avant la peur qu’éprouve Georges ? Nous montrerons d’abord comment ce texte fait une description réaliste du cadre puis nous analyserons ensuite l’expression de la peur chez le personnage de Georges Duroy.

Nous pouvons remarquer que ce texte fait une description réaliste du cadre. Tout d'abord on remarque que des figures de style sont utilisées pour transmettre cet aspect réaliste, en utilisant ces figures de style l'auteur ne cherche pas à embellir la réalité car celles-ci sont plutôt péjoratives. Par exemple « les étoiles semblaient mourir » en parlant du jour qui se lève, ou encore « D'autres, dans le lointain, jetaient des appels aigus et répétés […] comme font les coqs dans les champs », cette comparaison montre l'aspect bruyant et agité des matinées en ville. Aussi il utilise des adjectifs qualificatifs pour décrire le cadre. En effet on remarque l'emploi des adjectifs qualificatifs « calme », « glacial » pour décrire le jour qui se lève  ou encore « aigus » et « répétés » pour qualifié le bruit des trains.

Nous observons que Georges Duroy a peur et appréhende fortement son duel avec Langremont. Premièrement on observe que la peur de Georges s'exprime physiquement chez lui. Effectivement « il fut prit brusquement d’une crise de désespoir épouvantable […] son corps vibrait, parcouru de tressaillements saccadés », la panique le gagne presque. Deuxièmement, on remarque qu’il a un besoin fort d’extérioriser cette peur mais qu’il se retient, « il serrait les dents pour ne pas crier, avec un besoin fou de se rouler par terre, de déchirer quelque chose, de mordre ».

En montrant cet aspect banal et calme des matinées en ville, cela fait naître un contraste pare rapport à la panique qui a gagné l’homme quelques minutes plus tôt et met donc en valeur le sentiment qu’il éprouve. Cette scène pourrait elle être illustré par l’huile sur toile L’Homme au balcon, boulevard Haussmann de Gustave Caillebotte ?

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