Commentaire littéraire Montainge , Apologie de Raymond Sebon
Commentaire de texte : Commentaire littéraire Montainge , Apologie de Raymond Sebon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maela.ft • 1 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 897 Mots (4 Pages) • 3 591 Vues
Michel de Montaigne fait partis des auteurs du mouvement humanisme, il est né en 1533 et issu d'une famille de négociants bordelais. Il est devenu membre du Parlement de Bordeaux en 1557, où il rencontre Etienne de la Boétie, avec qui il se lie d'une profonde amitié et il meurt en 1592. Le courant humanisme se développe au court du XVI ème siècle, il se traduit par l'ensemble des qualités intellectuelles , morales et physiques que possède l’être humain. C'est particulièrement le cas dans "L'Apologie de Raymond Sebon", essai publié par Michel de Montaigne en 1595, au chapitre 12 dans le livre 2. Dans cet extrait l'auteur s'interroge sur les connaissances humaines et sur la capacité de l'homme à atteindre la vérité.
Comment Montaigne montre-t-il sa perception du savoir?
Dans un premier temps nous analyserons la vision de Montaigne sur les sciences et les différents point de vue, puis nous étudierons ensuite si le savoir peut-être vu comme une croyance.
Dans ce texte l'auteur refuse de vénéré la science, ainsi Montaigne a un regard différent des autres sur la science. Cela est visible tout d'abord à la ligne 1:"je n'estime pourtant pas sa valeur jusqu'à ce degré extrême" , à la ligne 3:"comme le philosophe Hérillos" et à la ligne 4:"souverain bien" , ces expressions mettent en valeur le fait que Montaigne s'oppose à valoriser la science à l’extrême . Ensuite grâce à la ligne 1-2:"ceux qui la méprissent montrent assez leur sottise" nous montre que ceux qui néglige la science sont des ignorants, on note l'emploi du pronom indéfini et les sonorités en "isse" et "m". Le verbes modélisateurs tels que à la ligne 5: "je ne crois pas" et la proposition subordonne d'hypothèse à la ligne 7;" si cela est vrai", renforcent l'idée de résistance de la valorisation à l’extrême de la science, que tout tourne autour d'elle. L'opposition des verbes "aimer" et "adorer" comme on le voit à la ligne 18:"Moi,je les aimes bien, mais je ne les adore pas", insiste sur le point de vue de Montaigne qui aime bien les philosophes mais sans démesure à la différence de son père.
Ensuite l'attitude du père de Montaigne est différent à celle de Montaigne, il est fasciné par les savants. En effet avec la répétitions d'adjectifs à la ligne 10-13:"mon père[...],enflammé de cette ardeur nouvelle[...]rechercha avec grand soin et grande dépense la fréquentation des hommes savants" , attire l'attention du lecteur sur la naïveté du père. Ce sentiment est accentuer avec la double négation à la ligne 17;"il n'avait aucune connaissance des lettres" , le père de Montaigne est ignorant, inculte cela montre la différence du peuple et des scientifiques.
Enfin la vision du père de Montaigne est la même que celle du Roi, François 1er comme le montre l'argument d'autorité dans l’expression à la ligne 11-12:"le roi François 1er embrassa les lettres et les mit en honneur", ce procédé met en évidence que le Roi est protecteur des savants et des écrivains. L'auteur témoigne du passage , à la Renaissance, à l'humanisme
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