Commentaire du petit gavroche extrait des Misérables d'hugo

1 – Commentaire littéraire : Vous commenterez le texte d’Hugo extrait des Misérables (1862)

Dans Les Misérables, Victor Hugo, auteur romantique du XIXème siècle traite principalement de la misère à travers ses personnages : Jean Valjean, qui est toujours poursuivi pour un vol qu'il a commis jeune ; Fantine, qui vivra toute sa vie dans la pauvreté. Nous retrouvons également comme jeune représentant des enfants dans la rue à son époque, Gavroche, un personnage important dans l’histoire qui, même dans la misère, ne vis pas malheureux. L’extrait que nous allons étudier est tiré du chapitre XIII du livre 1er des Misérables, roman d'inspiration réaliste et romantique, paru en 1862 et nous décrit Gavroche, un jeune enfant de 11-12 ans, ainsi que ses conditions de vie misérables. Comment l'auteur réussit il alors à nous faire apprécier ce personnage ? Nous verrons que c'est grâce à sa Liberté, malgré le fait qu'il vive dans la misère la plus sombre.

Dans un premier temps, nous pouvons remarquer à une première lecture que l'enfant décrit dans ce texte est un personnage heureux car il est libre, il ne dépend de personne, ce qui va plaire au lecteur. Nous allons tout d'abord étudier son caractère. En effet le caractère de Gavroche est un caractère vif et joyeux, que nous pouvons facilement attribuer à tous les enfants. Il est également indépendant de toute autorité, il va alors où il veut et fait ce dont il a envie. Victor Hugo écrit par exemple, en le décrivant, "Il allait, venait, chantait, jouait à la fayousse, grattait les ruisseaux, volait un peu, (…) gaîment, riait quand on l'appelait galopin, se fâchait quand on l'appelait voyou.". Cette asyndète permet d'accélerer cette accumulation d'actions et nous donne une impression de ce qu'il fait tout en étant libre. Nous retrouvons une deuxième accumulation avec "Il arrivait parfois (…) qu'il disait: «Tiens, je vas voir maman!» Alors il quittait le boulevard, le Cirque, la Porte Saint-Martin, descendait aux quais, passait les ponts, gagnait les faubourgs, atteignait la Salpêtrière…". Dans cette phrase, on comprend alors qu'il décide lui même où il veut aller et ce qu'il veut faire, ce que beaucoup de lecteurs vont lui envier. Il peut également se déplacer dans beaucoup d'endroits, ici on en compte 6, on le devine alors plutôt débrouillard et il connait bien la ville, Paris, où il se déplace et vit.

Nous étudions ensuite sa condition de solitaire. Effectivement, dans cet extrait, Gavroche nous montre qu'il est très solitaire et indépendant. Il vit très bien cette condition "d'enfant des rues" et n'en souffre pas. Il est écrit par exemple "Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue.". Il préfère alors être dehors que dedans, il s'y est habitué. On peut dire que la rue est devenue sa maison car il vit dehors et il ne rentre même plus chez lui, à part "tous les deux ou trois mois". L'auteur écrit aussi à la fin du texte "Cet enfant vivait dans cette absence d'affection comme ces herbes pâles qui viennent dans les caves. Il ne souffrait pas d'être ainsi et n'en voulait à personne.". Nous pouvons d'abord remarquer la métaphore des herbes pâles dans les caves, qui arrivent à vivre quand même, comme Gavroche. Ensuite il est précisé que le personnage ne souffrait pas d'être ainsi et n'en voulait à personne, c'est à dire qu'il ne blâmait pas sa famille pour sa misère et encore moins les autres et qu'il

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