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Commentaire sur un extrait issu du roman Les misérables de Victor Hugo

Commentaire de texte : Commentaire sur un extrait issu du roman Les misérables de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  351 Mots (2 Pages)  •  1 310 Vues

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Beaucoup de romans se concentrent généralement sur la description de destins d’êtres remarquables. Les portraits des personnages apportent au lecteur de précieuses indications sur leur ressenti et leur évolution.

Ce texte est un extrait du roman Les Misérables, écrit en 1862 par Victor Hugo, un écrivain français très engagé dans la lutte pour de meilleures conditions du peuple. Dans ce passage, V. Hugo dresse un portrait réaliste, celui de Fantine, une femme du peuple qui se bat pour vivre et assurer un avenir à sa fille, Cosette.

Après avoir étudié la misère matérielle et physique mais aussi morale de Fantine, nous nous intéresserons à son exclusion dans la société, un monde hostile, malgré sa personnalité de mère exemplaire et dévouée.

Dès le début de l’extrait, nous nous apercevons que Fantine est victime de la déchéance et vit dans la misère.

Cette misère est tout d’abord matérielle. Hugo nous plante le décor de son cadre de vie « Cellule », « mansarde sous le toit » et « galetas » (l.18-19), en citant cette accumulation de noms à connotation négative, montrant la pauvreté de l’habitation de Fantine. Il fait de même pour décrire le mobilier : « une loque qu’elle appelait sa couverture, un matelas à terre et une chaise dépaillée » (l.22-23). Grâce à cette nouvelle accumulation de noms péjoratifs, il prouve que la pauvreté est extrême. Par la phrase « Elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie » (l.27), Hugo nous montre que la jeune femme est en train de tout perdre. Il illustre cette phrase en évoquant les vêtements de Fantine, ce qu’il fait en utilisant des termes toujours aussi négatifs « vieux et usé », « se déchirait » (l.31-32) pour évoquer l’état de son corset, « sales » (l.28) pour ses bonnets, et « usaient » au sujet de ses talons. La misère de Fantine ne s’arrête donc pas à son lieu de vie, elle est aussi visible à son apparence.

Dans ce passage, la misère de Fantine est également physique et morale.

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