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Commentaire de la fable « Le Lion et l'Ane » de Jean de la Fontaine

Commentaire de texte : Commentaire de la fable « Le Lion et l'Ane » de Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  768 Mots (4 Pages)  •  5 875 Vues

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Introduction :

1 - Le lion et l’Âne chassant est la fable XIX du livre II des Fables (1668-1694) de Jean de La Fontaine (1621-1695) dans laquelle le fabuliste classique raconte que pour honorer le roi des animaux, le lion a le loisir de chasser avec l’aide indispensable d’un âne, désigné rabatteur.                                                                             2 - En quoi le texte est-il un apologue qui critique autant les puissants que les courtisans ?                                     3 - Dans un premier temps, nous analyserons en quoi le double portrait du lion et de l’âne est construit en opposition. Dans un second temps, nous expliquerons que la fable critique la figure du despote et la moralité douteuse du courtisan. 

(Idée directrice n°1) Dans un premier temps, le lion est un animal célébré valorisé, présenté de manière favorable par le fabuliste.

Le lion est représenté comme le puissant dans la plupart des fables de Jean de La Fontaine. Il est élevé au rang de « roi des animaux », sa montre sa puissance et son contrôle sur tous les autres animaux. Vu qu’être roi a beaucoup plus d’avantages que d’être courtisan, le lion peut « célébrait sa fête » comme il le souhaite ou même également décider de « giboyer ».

(Idée directrice n°2) Alors que le personnage de l’âne est dévalorisé, ridiculisé, considéré comme une créature méprisable.

Comme tout roi puissant, le lion a beaucoup de courtisans à ses ordres, dont un qu’il apprécie particulièrement. Son côté hors norme avec sa « voix de Stentor » lui permet de faire peur à tous les animaux pour les faire tomber dans les pièges du roi. Cet atout sème la terreur dans tous les esprits car « l’air retentissait d’un bruit épouvantable ».

(Idée directrice n°3) Dans un second temps, au nom de l’art moraliste, le lion, roi des animaux se révèle être un despote, violent et dépendant de son fidèle et trop docile courtisan, l’âne.

Le lion n’est pas la personne que tout le monde pensait qu’il était, c’est une personne ordurière qui se sert de sa puissance pour définir la vie de ses sujets. Il s’attaque également à des « sangliers, daims et cerfs ».

(Idée directrice n°4) C’est ainsi que l’âne symbolise le courtisant vaniteux et hanté par les avantages et les privilèges qu’il pourrait retourner de sa condition.

La phrase « N’ai-je pas bien servi dans cette occasion ? » prouve que l’âne est à la recherche de la reconnaissance du roi. Le fait qu’il accepte la demande du roi n’est pas insignifiant car il a une idée derrière la tête. Il est plus intéressé par les privilèges qu’il aura par la suite. Comme tout courtisan il se sert de son hypocrisie pour arriver à ses fins mais malheureusement pour lui le roi n’est pas naïf.

Conclusion :

1 - Par-delà le récit d’une chasse royale où le lion exploita les braiments de l’âne pour dévorer ses sujets, l’écrivain classique Jean de La Fontaine (1621-1695) utilise l’apologue intitulé Le lion et l’Ane chassant (II, XIX) pour dénoncer tout autant le despotisme cruel du souverain que l’égoïsme naïf du courtisan, plus intéressé par le profit et les privilèges espérés.                                                                                                                               2 - A lire cette fable, le pouvoir du lion doit tout aux cris d’un âne.  

 

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