Fable à la façon Jean de la Fontaine

Le Castor et le Lion

Mère castor et père castor une fois leur barrage terminé,

Allèrent chercher leur paye à la fin de l’été.

Une fois rentrés dans leurs logis,

il fut temps de faire un tri,

dans les fiches d’impôt et autres formalités.

Père castor comme à son habitude s’en occupa

et laissa mère castor préparer le repas.

Mais grâce à une brise légère, une des feuilles s’envolât,

et une fois arrivée dans sa main la vérité éclata

laissant mère castor étonnée et ravie,

de voir qu‘elle gagnait moins que son mari.

Mère castor ce soir là,

réfléchit et tourna plus d’une fois dans son lit.

Comment cela se faisait-il ?

Pourrait - on considérer çà comme une injustice ?

Il lui semblait bien exercer le même travail que son mari,

durant le même laps de temps.

Ces barrages, ils les avaient toujours construit à deux, à part égale.

Le lendemain d’un pas déterminé, mère castor se dirigea vers la capitale où le lion l’attendait.

Elle entra dans son bureau,

et une fois les formules de politesse passées, elle lui fit part du fond de sa pensée,

Voyez vous ça dit mère castor

c’est ma fiche de paye et celle-ci celle de mon mari.

Vous ne voyez donc pas la différence ?

Ouvrez dont vos mirettes !

Ma chère l’interrompit le lion

Vous les mères castor êtes trop dispendieuses comparé à vos mariss.

Vous êtes trop frêles et inaptes à travailler de longues heures, seul un homme peut le faire.

De plus soyez heureuse de pouvoir travailler car cette chance autrefois nous vous était pas donnée.

A ces mots, mère castor partit sur le champ et désemparée, se mit à pleurer.

Une fois rentrée dans son village mère castor alla informer les autres femmes

qui restèrent également de marbre .

C’en était de trop, cette humiliation ne pouvait plus durer.

Ne pouvant se résilier à laisser passer l’affaire.

Mère castor et ses compères

allèrent détruire les barrages qu’ils avait construit et s’enfuirent

Le lion se trouva bien dépourvu,

son erreur lui coûta plus chère que prévu

Tel est pris qui croyait prendre,

Emilie THOMAS

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