Le Cierge, fable 12, live IX, Jean de la Fontaine
Commentaire de texte : Le Cierge, fable 12, live IX, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar m2003 • 24 Mars 2020 • Commentaire de texte • 1 314 Mots (6 Pages) • 6 426 Vues
Commentaire de texte : LE CIERGE, fable 12, livre IX
Phrase d’accroche : Blaise Pascal, disait « Car enfin, qu’est-ce qu’un homme dans la nature ? ». Au XVII ème siècle, il s’interrogeait sur une question fondamentale sur l’homme. Ceci indique clairement l’importance et le rôle de la littérature dans la réflexion et l’évolution des idées sur l’existence de l’homme.
Intro : Jean de la Fontaine, fabuliste et moraliste du XVII siècle, est un auteur du mouvement Classiciste. Il fréquente les salons littéraires à Paris puis écrit de nombreux poèmes, contes, discours et pièces de théâtre. Son second volume de fables, d’où en est tiré Le Cierge, est publié en 1694. Il traite de questions politiques et philosophiques. La Fontaine s’inspire d’auteurs grecs et latins comme Esope et Phèdre. C’est le fabuliste le plus populaire en France. Ces fables visent à donner sous forme allégorique et ludique un enseignement moral. La religion et la mythologie sont souvent mises en avant dans ses fables. La fable Le Cierge (livre IX, fable 12) que nous allons étudier, relate les aventures d’un cierge déraisonnable et fou. Une légende mythologique est évoquée dans ce texte ; celle du philosophe grec Empédocle. Celui-ci fit de l’Amour et de la Haine deux principes ordonnant le monde, et jugeait les êtres vivants égaux entre eux. La légende raconte qu’Empédocle s’est jeté dans l’Etna pour être purifié par le feu. La problématique qui se dégage du texte est « En quoi cette fable traite-t-elle des question existentielles de l’homme ? » Ainsi, nous allons montrer que La Fontaine construit un récit plaisant en exposant la fabrique du cierge puis nous allons traiter de l’irrationalité de la fable.
Nous allons à présent, traiter de la première partie qui relate de la fabrique du cierge imagé par La Fontaine.
Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à la construction de la fable
Les fables s’adressent au dauphin, c’est-à-dire à un enfant. La Fontaine doit donc captiver rapidement son lecteur. L’emploi du discours narratif n’est donc pas anodin. Des verbes d’actions sont employés tels que « allèrent » (v.2), « se lança » (v.15), « fit » (v.9), « fut façonné » (v.10). Les connecteurs temporels comme « quand » (v.5), « après que » (v.8), « et » (v.13) ainsi que la brièveté du texte permettent la progression dynamique de la fable. Aux vers 5 et 6 nous pouvons relever un enjambement « ces filles du ciel – enlevé l’ambroisie » qui accentue l’abondance d’informations du texte. Nous pouvons également soulever de nombreux vers se finissant par la syllabe « i » comme « bougie » (v.9), « durcie » (v.11), « envie » (v.12). Ce phonème peut faire référence ici au désir de la vie éternelle et contribue au dynamisme du texte. La construction de la fable peur nous faire penser à une structure narrative.
La narration dynamique de la fable est mise en valeur mais ne délaisse pour autant pas la minutie descriptive réalisée par La Fontaine.
Désormais, nous allons aborder les thèmes que la fable traite. Ceux-ci sont notamment la mythologie et la divinité.
De nombreux éléments exposés font référence à la mythologie grecquo-romaine : le « mont Hymette » (v.3), « les zéphyrs » (v.4), « Empédocle » (v.13). L’origine du miel provient des abeilles qui butinent la nourriture des dieux de l’Olympe « l’ambroisie » (v.6). Ainsi, ceci donne un attribut divin au miel. Or, le cierge est conçu à partir du miel des abeilles (v.8-9). Donc, La Fontaine divinise
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