Commentaire de Madame Bovary de Gustave Flaubert "chapitre 9"
Commentaire de texte : Commentaire de Madame Bovary de Gustave Flaubert "chapitre 9". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elobyspirit • 3 Mai 2018 • Commentaire de texte • 1 184 Mots (5 Pages) • 16 526 Vues
Cet extrait est issu d’une grande œuvre de Gustave Flaubert nommée « Madame Bovary », il s’agit du chapitre neuf de la seconde partie de ce roman qui fut publié en 1857. Cet auteur est l’un des piliers du mouvement réaliste, cette fois ci il montre même un autre aspect qui va à l’époque brusquer et polémiquer puisqu’il aborde le sujet tabou de l’adultère ici présenté par le biais de la protagoniste, Emma Bovary, qui vient de devenir la maitresse de Rodolphe. Ici, on peut se demander comment l’adultère est vu dans ce texte. Nous allons tout d’abord pouvoir établir ce qui fait que cette femme est transfigurée par cet événement puis en deuxième partie voir comment Flaubert se moque de son personnage grâce à l’aide de l’ironie.
L’infidélité semble être la chose qui la rend la plus heureuse jusqu’ici, son amant en est la clé. Cela se démontre principalement par le champ lexical de la joie très développé ici « joies » l.9 « bonheur » l.10 « merveilleux » l.10 « étincelaient » l.12 « amour » l.19 « joyeux » l.20. La femme est changée lorsqu’elle revient de son moment passé avec son celui-ci, il s’agit pour elle d’un « étourdissement » l.2 et l’auteur de celui-ci est très facilement distinguable par la gradation d’éléments globaux terminant par le nom de son amant séparé par une virgule « les arbres, les chemins, les fossés, Rodolphe » de la ligne 2-3, on part de ce qui l’entourait, peu important, pour finir par celui qui l’a changée, la cause de son euphorie. Il s’agit de l’élément qui a permis de la métamorphosé comme si elle devenait une autre personne mais le plus important réside dans les conséquence de l’acte qu’elle a réalisé avec lui et non pas Rodolphe en lui-même, il s’agit d’une sorte de porte, on dit même qu’« elle entrait dans quelque chose » l.10, ce « quelque chose » répété au ligne 6 et 10, ce pronom indéfini représente quand même l’inconnu, le flou, et c’est ce qui la change.
Tout semble montrer qu’elle est une nouvelle personne grâce à cet événement. Elle se dit « débarrassée » l.1 de son mari, signe de son ancienne personne, dès le début du texte comme pour exclure celui-ci de tout ce qui va suivre. Une répétition insistante de la conjonction « si grand, si noir » l.6 souligne le fait qu’elle ne se reconnait quasiment plus dans son regard, ses yeux ont pris une couleur connotée péjorativement et le fait qu’elle se regarde dans la « glace » l.5 rappelle la froideur, on devine qu’elle est devenue plus mauvaise et que cela se traduit aussi physiquement. Elle est comme entrée dans une nouvelle phase, la femme est clairement assimilée à un volcan, tout d’abord elle se sent poussée des ailes et plus haute que les autres avec un ciel à elle, « une immensité bleuâtre » qui « l’entourait » l.11, elle regarde son ancienne vie qui semble terne la réduisant à un minimum « au loin, tout en bas, dans l’ombre » l.12-13 puis plus loin le volcan spirituel « longtemps contenu » l.19 avec ses sentiments plus qu’agréable animé de « bouillonnements joyeux » l.20 et qui finalement, grâce à ce pêché « jaillissaient tout entier » l.19 comme de la lave. Elle est complètement changée et rajeunie même, elle compare cela à une « autre puberté » l.9 grâce au comparant « comme » l.8 et montre ici un défaut de satisfaction qui remonte à sa jeunesse, puisqu’elle rêve depuis toujours d’aventure, l’adultère est ici sa chance de pouvoir en vivre.
L’éloge
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