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Commentaire composé, Eugène Sue, Les Mystères de Paris

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Par   •  28 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 458 Mots (6 Pages)  •  2 520 Vues

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Au XIXème siècle les auteurs commencent à insister sur la réalité et ainsi de suite ils entreprennent d’écrire des récits réalistes sans chercher à montrer la grandeur de l’âme humaine comme précédemment dans le mouvement romantique. Fini donc le romantisme qui se focalise sur la beauté de la nature et qui donne envie de s’échapper de la souffrance. Les auteurs réalistes s’attachent à montrer la vérité en dépeignant la société détériorée des individus qui abusent l’un et l’autre. En outre, ils voulaient expliquer l’importance des classes moyennes, des ouvrières, et des petits bourgeois. C’est le cas d’Eugene Sue, qui dans son ouvrage, Les Mystères de Paris, écrit en 1842-83, nous dépeint la vie misérable des personnes pauvres et affligée par une société qui les négligent. La scène, décrit par le narrateur, sombre et délabrée démontrent une taverne où la population est dans une situation précaire. Il s’agit de trois personnes qui entrent dans une taverne abjecte ; le lecteur est tout de suite attiré par ces personnages mystérieux à cause de leur métier et le fait que le narrateur ne donne pas toute l’information sur ces personnages. Comment l’auteur fait-il vivre cette scène? Apres avoir montré comment l’écrivain fait vivre cette scène en la décrivant, nous allons voir que la description des personnages fait émerger l’intrigue en créant une situation énigmatique mais en même temps captivante.

Le décor est vif grâce aux quatre premiers paragraphes qui sont dédiés à la description de la taverne. On découvre l’intérieur du bâtiment grâce au narrateur et le lecteur discerne ce que les trois personnages voient en entrant dans cet endroit insolite. Ils nous font apercevoir l’intérieur en se focalisant sur la structure de la taverne, « une vaste salle basse, au plafond enfumé » (l.3), « de solives noires » (l.4), « Les murs, recrépis à la chaux, » (l. 5-6), « Le sol battu, salpêtré, est imprégné de boue. » (l. cc). Tout cela fait référence à la structure intégrale du bâtiment de haut en bas. En outre, l’auteur nous fait découvrir qu’il y a des graffitis répugnants sur les murs : « dessins grossiers ou de sentences en termes d’argot. » (l. 6-7). Grace à l’hypotypose, le lecteur peut donc visionner cette structure à travers les impressions de l’auteur, ce qui fait vivre l’endroit.

Ensuite, ils nous donnent plus de détail sur ce qui est à l’intérieur de cette taverne. Par exemple, cet édifice que le narrateur nous peint est « éclairée par la lumière rougeâtre » (l. 4-5) et nous voyons « une brassée de paille […] en guise de tapis » (l.9-10), un « comptoir » (l. 10), « six tables […] scellées au mur, ainsi que les bancs» (l. 12-13), « une porte donne dans une cuisine » (l.14-15), et « une sortie sur l’allée qui conduit aux taudis» (l. 16). Grâce à la lumière de couleur péchée, rouge le narrateur fait vivre cette scène immonde. Il nous montre la pauvreté de la localité car au lieu de mettre un vrai tapis il y a de la paille, puis généralement les tables et les bancs ne sont pas scellés mais ici il faut les attacher pour éviter le vol. Puis, il n’y pas de lumière naturelle de l’extérieur, ainsi de suite, l’auteur fait vivre une scène attristée et déplorable par sa description détaillée. Il y a donc une vision dévalorisante et le lecteur comprend que ce décor est infâme.

En outre, pour l’agencement de la pièce l’auteur emploie des prépositions de lieu. Par exemple, il nous guide en utilisant un lexique de positionnement : « au plafond » (l. 3), « au pied du » (l.9-10), « situé à droite » (l. 10), « au-dessous » (l. 11), « De chaque côté » (l. 12), « d’un bout » (l.13), « Au fond » (l. 14), et « à droite, près du » (l.15). Cela nous montre l’effort du narrateur pour nous présenter l’intérieur de la taverne obscure. Cela fait donc vivre la scène car le lecteur peut imaginer la pièce et surtout le positionnement de structure et de meuble. Ensuite, ce n’est pas seulement l’aménagement de cette structure et de ces meubles qui est important mais l’odeur d’un tel endroit. Le lecteur peut imaginer le parfum du plafond « enfumé » (l. 3) et l’odeur du sol « imprégné de boue » (l. 8) à cause de la boue. Alors, l’écrivain

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