Commentaire Phèdre, Racine
Commentaire de texte : Commentaire Phèdre, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tom_sartek • 16 Mars 2020 • Commentaire de texte • 346 Mots (2 Pages) • 721 Vues
On peut voir un premier mouvement dans lequel on a l’interrogatoire d’Oenone. En effet les répliques « aimez vous ? » (v259), « Pour qui » (v260), « Qui ? » (v262) d’Oenone pousse Phèdre a parler. Ce rythme ternaire montre un ralentissement dans l’action. Phèdre met du temps à avouer, Œnone insiste. L’aveu se fait en trois temps et de manière détourné, « De l’amour j’ai toutes les fureurs. » (v259) forme un chiasme par rapport à la question question posée par Œnone. Elle présente l’amour comme une maladie avec le symptôme « fureur » (v259). Phèdre se sait aimante donc souffrante. L’hyperbole « toutes les fureurs » (v259 » montre qu’elle est malade au plus au point, le mot fureur a un sens très fort. Phèdre juge son amour comme extrêmement coupable « Tu vas ouïr le comble des horreurs » (v260), « le comble des horreurs » (v260) est une hyperbole avec de l’effrois qui suscite une annonce aux spectateurs à quelque chose de tragique (tension dramatique). L’idée de fatalité est donc bien présente. Il y a un ralentissement « j’aime… » (v261et v262) avec une anaphore et les points de suspensions. Les périphrases « ce fils de l’Amazone » (v262) et « Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ? » (v263) apporte également un ralentissement dans l’aveu. C’est Œnone qui nomme Hippolyte « Hippolyte ? Grands Dieux » (v264), Phèdre semble comme regretter ce qui été dit « c’est toi qui l’as nommé » (v264). Il se dessine un duo tragique, Œnone cherche à avouer Phèdre et Phèdre se laisse faire. Des vers 265 à 268 on la réaction d’Œnone face à l’aveu est très fort, phrase incomplète, l’anaphore du O lyrique et l’allitération en R met l’accent sur l’horreur et la fatalité. De plus, la réaction est violente et physique « tout mon sang dans mes veines se glace » (v265) avec l’allitération en S. Phèdre reprend la parole dans une tirade ou elle explique son coup de foudre comme dans un récit « je m’étais engagée » (v270) avec un retour dans le temps avec l’utilisation du plus-que-parfait. « Sous les lois d’hymen, je mettais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait être affermi » (v270-271) cela montre une période d’inquiétude.
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