Commentaire Ariettes oubliées VI
Commentaire de texte : Commentaire Ariettes oubliées VI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar _emprt3 • 11 Juin 2021 • Commentaire de texte • 482 Mots (2 Pages) • 401 Vues
Commentaire Ariettes oubliées VI
Introduction :
Poète parnassien puis symboliste du XIXème siècle, Verlaine, grande figure des poètes maudits, il reste connu pour son œuvre riche et personnelle, et pour sa vie mouvementée. Amant de Rimbaud de 1871 à 1873, il est emprisonné ensuite jusqu’en 1875. Sa poésie est caractérisée par la musicalité de ses vers, son lyrisme, son appel aux sensations visuelles et auditives, ainsi que par la mélancolie.
Le recueil Romance sans paroles paraît 1874 pendant son emprisonnement. Constitué de poèmes écrits, le recueil débute par la section intitulée « Ariettes oubliées » avec neuf poèmes, place le recueil sous le signe de musique mais aussi de des arts en général. Sous l’inspiration de Rimbaud, Verlaine s’inspire de ces airs légers et courts qui se chantent avec paroles et accompagnement. « Ariettes oubliées VI » se présente sous forme de huit quatrains. Le poète nous montre la complexité de la normalité par l’autodérision de la société. Comment comprendre l’ambivalence de l’auteur à travers ce poème ? Tout d’abord, nous montrerons une rupture dans la gravité de la parole poétique. Puis, nous analyserons le désir éperdue de la normalité que cherche à exprimer Verlaine dans son texte sans y parvenir.
I- Rupture de la gravité
-centon (pièce littéraire en prose ou en vers, constituée d’extraits provenant des œuvres de différents auteurs)
- mélange des clichés hétéroclites (mélange de provenances ou des styles différent sans liens entre eux)
-division entre le passé et l’avenir
-moquerie, ironie dans les mots
-turpitude
II- Désir éperdue de la normalité sans y parvenir
-rimes croisées (Verlaine fait systématiquement « rimer » rime féminine et rime masculine ce qui n’était pas permis dans la poésie classique).
-choix des couplets rebattus ce qui invite à une interprétation chorale de la chanson
-flou dans les strophes
-sens pas habituel : au lieu d’aller de strophes en strophes pour avoir plus de précisions, on se perd, irrégularité
-saisir l’éphémère (ce qui ne dupe pas)
Conclusion :
Verlaine exprime son ambivalence par le biais de ce poème. Il expose une rupture dans la gravité de la parole poétique. Se désir éperdue de la normalité que cherche à exprimer Verlaine dans son texte sans y parvenir vient lui aussi de l’ambivalence de celui-ci.
recueil riche de contradictions
VI « C’est le chien de Jean Nivelle »8 quatrains d’octosyllabes en rimes croisées (Verlaine fait systématiquement « rimer » rime féminine et rime masculine ce qui n’était pas permis dans la poésie classique).
Après le piano mondain de l’ « Ariette V », introduit une rupture dans la gravité de la parole poétique avec ce poème construit comme un centon (pièce littéraire en prose ou en vers, constituée d’extraits provenant des œuvres de différents auteurs) sur le mode du pastiche et du pot-pourri. Le choix des couplets rebattus invite à une interprétation chorale de la chanson alors que le mélange des clichés hétéroclites rend difficile l’interprétation d’ensemble, à moins d’y voir une autodérision des propres turpitudes et faiblesses de l’auteur.
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