Comment François Rabelais utilise t-il la guerre et la religion pour mettre en valeur la médecine ?
Analyse sectorielle : Comment François Rabelais utilise t-il la guerre et la religion pour mettre en valeur la médecine ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tristan42563 • 28 Décembre 2022 • Analyse sectorielle • 686 Mots (3 Pages) • 269 Vues
DM N°2
François Rabelais est connu pour être l’un des plus grand humanistes du XVI e siècle , à un moment où les intellectuels retrouvent la foi en l’Homme et ont un appétit du savoir. Gargantua , qu’il publie en 1534 deux ans après Pentagruel , est considéré comme une œuvre majeure de la renaissance, car elle regroupe nombre des thèmes qui caractérisent cette période, comme l’idée que l’Homme est fondamentalement bon. l’extrait étudié ici est issue du chapitre 44 de gargantua, il porte sur comment l’escarmouche de Picrochole fut défaite, Gargantua, Frère jean et certains soldats arrivent pour combattre.
Problématique : Comment François Rabelais utilise t-il la guerre et la religion pour mettre en valeur la médecine ?
Pour répondre à cette problématique nous verrons tout d’abord l’alliance entre la guerre et la religion construite dans ce récit, et dans un second temps, la mise en valeur de la médecine faite par Rabelais dans son œuvre.
I
Tout d’abord, nous pouvons considérer ce moine comme un bourreau. En effet , la présence du champ lexical de la religion : « Abbé; Moine ; chapeau rouge ; priour ; cardinal ; diables ; foi et dieu » nous rappelle que c’est un Moine et qu’il a donc interdiction du tuer. Mais même si il tue des personnes, il reste un moine, il nous le fait comprendre avec la conjonction de coordination « car » qui appuie sur le fait que si on lui aurais demandé sa foi, il l’aurais suivie. De plus l’alternance des répétitions mélioratives « monsieur le priour » et péjoratives « monsieur le postériour » nous montre que le moine se moque du soldat qui le supplie. Pour se faire, il utilise une polyptote et une accumulation : « monsieur le priour » qui désigne le fait qu’il place le moine au dessus de lui et qu’il appel à sa pitié. En outre, François Rabelais met en scène une Guerre barbare. Avec certitude, l’utilisation du champ lexical de la guerre : « armes ; braquemart ; archers ; coups » renforce la dureté des combats et leurs issues dramatiques. Par ailleurs, l’animalisation « butiner » nous montre que les soldats veulent se battre contre Gargantua et ses alliés e donc récolter la gloire de la victoire, mais cela fait aussi ressortir le côté sauvage et animal des batailles menés.
II
Premièrement, l’auteur a su rendre ce récit plus vivant. En effet, l’énumération du champ lexical de la médecine et du corps humain : « veines jugulaire ; artères spagitides du col ; le cou ; la moelle spinale » nous montre que Rabelais était médecin mais aussi que Frère Jean est un bon combattant car il sait où frapper pour infliger des blessures mortelles. Malheureusement cela fait ressortir un côté monotone au récit. Or ici, le présent de narration que l’on retrouve dans le dialogue étant ainsi au centre du texte dynamise le chapitre . De plus, effectivement, la comparaison « le crâne pendant sur les épaules […] en forme d’un bonnet doctoral » est ironique du fait que la tête coupée d’un homme mort ressemble au bonnet d’un médecin qui lui, sa profession est de soigner. Ce qui est donc un quiproquo
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