Comentaire Montaigne les essais Chapitre 23 fin

Les Essais livre I chapitre 23 fin, Montaigne

Intro : Essai : genre littéraire, œuvre de réflexion qui ne s’astreint pas au règles de rigueur ou de raisonnement philosophique.

Présentation du texte : texte sur les effets de la coutume écrit par Montaigne dans les essais (seul livre de Montaigne). Il dit se qui lui passe par la tête, pas de socle a l’argumentation apparent. Montaigne : gentilhomme bordelais, conseille de justice

Problématique : Comment Montaigne tout en gardant une attitude sceptique, affirme t-il des choses sur la nature humaine ?

Nous étudierons donc dans un premier temps la forme de pensée très libre de Montaigne, puis la forme de pyrrhonisme de celui ici. Enfin nous étudierons de quelle manière Montaigne dépasse le scepticisme et la coutume pour nous offrir une réflexion personnelle sur la nature humaine.

[pic 1]

I – Une forme de pensée très libre

1. Articulation des exemples et idées
2. L’usage des exemples
3. Un ton naturel et concret

II – Le pyrrhonisme de Montaigne

1. Oppositions
2. Effort de Montaigne pour soutenir le point de vue choquant
3. Paradoxes (= contraire a l’opinion commune)

III – Montaigne dépasse le scepticisme et la coutume

1. Faiblesse de la coutume
2. La nature humaine
3. Un bon usage possible de la coutume

I − Une forme de pensée très libre

1. Articulation des exemples et idées

• Le texte propose 2 idées principales : l’empire de la coutume (l.1-22) et le vrai visage des choses dévoile par l’usage(l.22-fin). = pas de liaisons entre les ex et les idées par des liens logiques, pas de coordination.
• Les idées viennent comme un cheveux sur la soupe et son perdus sous la masse d’exemple : 5 exemples pour 2 idées. ➔ Donc les exemples sont la force de l’argumentation.
• Montaigne guide son lecteur sans rien imposer pour qu’il croie qu’il a le choix.

1.  L’usage des exemples

• L’actualisation des anciens : parle de Platon comme s’il existait encore: on parle de lui au présent (l.34) + parallèle entre l’Ecosse (actuelle) et des peuples anciens (l.12-13)
• Exemples parlant a tous : coutumes mortuaires communes a tous, remise en question de soi même puisque Montaigne défend les cultures extérieures : comparatif « encore plus d’horreur » (l.22)
• Exemple personnels : (l.28-29) reste vague : mentionne l’origine et le fondement sans les expliquer +bcp de prop. pers. encadre par de la ponctuation forte (l.52).

1.  Un ton naturel et concret

• Mots utilises métaphoriquement pour banaliser des notion compliquées : pouvoir de la coutume ➔ Empire (l. 2); élire un maitre ➔ replanter (l.8)
• Ton naturel et peu savants : conversation avec le lecteur. Parle de lui et met cet exemple au rang des autres (Platon)
• Banalise les grandes figures : Daniel ordonnait ➔ « demandait » (l.14) ; Ecossais honneur : garde leur patrie ➔ « n’ont que faire »(l.12)

II – Le pyrrhonisme de Montaigne

Définition scepticisme : méthode d'examen et école philosophique selon laquelle il semble que rien n'est vrai, pas même cette expression. 

...