Charles Baudelaire, Parfum exotique

Chevalier Périne                                                                                                                                                1°L

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Charles-Pierre Baudelaire est né à Paris en 1821 et il est mort en 1867. Il est poète, critique d’art ainsi que traducteur. Il fait partis du mouvement du romantisme. Ces œuvres principales sont « les fleurs du mal » écrit en 1857  et «  Les paradis artificiels » sortie en 1860.

Parfum exotique est le premier poème de la section consacrée à Jeanne Duval dans la section Spleen et idéal. Jeanne Duval est la maîtresse de Baudelaire qui est Noire. Ils se sont rencontrés en 1842 et il restera avec elle jusqu’à sa mort. L’idée du poème est dans le titre, le parfum pour le rêve, le bonheur. Ce poème est construit en deux quatrains et deux tercets ainsi que des rimes embrassées. Il suit un voyage dans le rêve : il y a une progression. Le poème est construit en 2 parties, on le remarque grâce à la ponctuation.

Mais comment l’auteur fait-il pour rendre ce poème haut en couleur ?

Nous parlerons dans un premiers temps nous parlerons du rêve et de l’intimité de ce poème. Nous parlerons dans un deuxième temps du tableau exotique.  

Le moment de la rêverie et de la situation : vers 1 et vers 2. Ils sont construits sur des sonorités douces et de longs alexandrins ce qui fait rentrer le lecteur dans le rêve. Ce moment entre été et automne, en début de soirée, au lit avec sa maîtresse. L’odeur de sa peau provoque la rêverie, intimité amoureuse. C’est un rêve éveillé.

La femme représente le plaisir mais aussi la sécurité : elle est érotique et maternelle

Vers 2 et vers 3 : l’odorat amène la vision intérieur et retrouve le paysage de la Réunion.

Le paysage marin est immédiatement définit comme le paradis « heureux ». Le bonheur est renforcé par la lumière du soleil. La lumière est intense « feux », « éblouissent » et permanente « monotone » ce qui va montrer la joie du personnage.

Le 1er quatrain met en place une image du bonheur. Les sonorités douces, les rimes vers 3 et vers 4.

Baudelaire utilise la première personne du singulier « je » et il s’adresse directement à la femme en marquant le tutoiement ce qui rend la lecture plus intime. Le rapprochement entre les deux personnes rend le cadre encore plus intime « je respire l’odeur de ton sein chaleureux » vers 2. Mais alors que l’on croit lire un poème d’amour, Baudelaire va laisser libre court à son imagination et va donner à son rêve le paysage exotique idéal.

Il y a un simple point-virgule entre les 2 quatrains, il n’y a pas de rupture et de continuité.

Les rivages déjà aperçus se précisent : une île apparaît, image du paradis originel, tout ce qui fait l’image du jardin d’Eden est présent. Ile « paresseuse » où le travail n’est pas obligatoire, les hommes sont dans une sorte de paresse.

La nature est généreuse, abondante, féconde et belle « beauté singulière ». Baudelaire renforce l’idée par l’enjambement vers 5 et vers 6.

La population est caractérisée par la santé du corps et la santé morale. Il donne à l’homme une force physique et donne à la femme une beauté morale.

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