Candide, chapitre 1, Voltaire

Commentaire composé : Candide ou l’optimisme chapitre 1, introduction

Le texte que nous allons étudier est le premier chapitre du conte de Voltaire : « Candide ou l’Optimisme » écrit en 1759. Voltaire est un écrivain dramaturge philosophe français du XVIIIème siècle. Il est considéré comme la figure emblématique des Lumières. Les caractéristiques des textes de Voltaire sont : le décalage avec la réalité, l’ironie constante. Ce premier chapitre est une description d’un château et de ses habitants dans lequel Voltaire se moque de la noblesse et la philosophie optimiste. On peut donc se demander comment l’auteur à travers cette description réussit à critiquer la noblesse et la philosophie optimiste et ainsi à provoquer le rire chez le lecteur. Pour répondre à cette question, nous verrons comment l’incipit de ce texte peut nous faire penser à un conte de fée puis nous verrons comment Voltaire critique la noblesse par le biais de l’ironie.

Le chapitre 1 de Candide peut nous faire penser à un incipit de conte merveilleux. Tout d’abord, le texte commence par « Il y avait en Westphalie… » ce qui rappelle l’ouverture des contes de fées : Il était une fois…Les verbes utilisés sont des verbes simples comme par exemple : « il y avait », « M. Le baron était », « Pangloss enseignait »…on peut donc penser que ce texte était destiné à une lecture orale (conte). On remarque la présence du narrateur « je crois » (l.3). Le temps des verbes est l’imparfait, il est souvent utilisé pour les descriptions dans les contes traditionnels.

La description du milieu de vie est aussi une des caractéristiques propres aux contes de fées. Le château du Baron est décrit comme cela : « Sa grande salle » « ornée d’une tapisserie », « grande aumônier », « grande considération » on remarque la répétition de l’adjectif « grand ». La présence de termes mélioratifs : « douces », « bon et honnêtes », « puissant », « considération », « honneurs », « respectable »…ils renforcent la description parfaite d’un monde merveilleux. Les superlatifs sont très importants, on remarque que Voltaire en utilise beaucoup : « un des plus puissant seigneurs », « une très grande considération », « meilleur des mondes possibles », «le plus beau château », « meilleure des baronnes possibles », « tout est au mieux »…

Voltaire décrit les personnages les uns après les autres, Candide est évoqué en premier avec des termes mélioratifs : « les mœurs les plus douces », « jugement assez droit », « l’esprit le plus simple » … Le baron n’est décrit qu’à travers sa richesse : « plus puissant seigneurs » « ils l’appelaient tous monseigneur »…Pour la baronne, Voltaire nous parle tout d’abord de son poids puis de sa considération. Cunégonde, elle, est décrite avec des adjectifs physiques : « fraiche », « grasse », « appétissante »…Pangloss, quand à lui, est réduit à son enseignement.

Nous avons donc vu que ce premier chapitre peut nous faire penser à un incipit de conte traditionnel. Nous allons maintenant voir comment Voltaire critique la noblesse par le biais de l’ironie.

Tout d’abord, le nom de famille « Thunder-ten-tronckh »

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