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Étude du chapitre 19 du conte Candide de Voltaire

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Par   •  23 Janvier 2013  •  950 Mots (4 Pages)  •  3 625 Vues

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François Marie Arouet né en 1694 et mort en 1778, plus connu sous le nom de Voltaire, est l’un des philosophe des Lumières le plus célèbre et le plus populaire grâce à ses romans philosophiques et à ses démêlés avec la justice. C’est en 1759 qu’il écrit Candide ou l’optimisme, roman éponyme où le héros est confronté à des situations difficiles tout au long de ses aventures. L’extrait étudié se déroule au chapitre 19 : Candide rencontre un nègre alors qu’il est accompagné de Cacambo, son valet. Esclave d’une famille de Hollandais, le nègre est maltraité avec force. Avec ceci, nous pouvons nous demander qu’est-ce que Voltaire dénonce dans son roman Candide ? Pour répondre à cette question, dans un premier temps, nous pouvons analyser la neutralité du récit. Dans un deuxième temps, l’ironie. Pour finir, nous parlerons des éléments de dénonciation.

Tout d’abord, on peut remarquer  que lorsque la rencontre se fait Candide et son valet Cacambo se déplace alors que le nègre est allongé à même le sol. Ils sont donc opposés.

Aussi, la description du nègre est faite de façon neutre vu qu’il n’y a pas d’apitoiement de la part du narrateur mais une vision réductrice du nègre : « n’ayant plus que la moitié de son habit » L. 1. C’est le même cas pour la description de ses mutilations : « Il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. ».

Dans le récit, le nègre a une attitude de soumission envers son propriétaire : « J'attends mon maître » L. 4. Il explique pourtant de façon calme la façon dont on le traite, comme si il n’était pas rancunier face à ce traitement mais plutôt résigné. Comme quand il explique que sa mère l’a vendu pour dix écus. Il rappelle ensuite les paroles de sa mère en employant le style direct. Mais il y a un paradoxe par rapport aux mots de sa mère et les actes des maitres : « ils te feront vivre heureux » L. 12 contre « la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main : quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe » L. 8.

On peut également voir une répétition excessive du mot « nègre », terme employé par Voltaire pour bien appuyé sur le thème de l’esclavage. On pourrait presque que dire que l’auteur utilise comme figure de style la réification.

Dans Candide, Voltaire a beaucoup utilisé l’ironie comme figure de style. On peut par exemple en avoir un aperçu à la ligne cinq où le nègre utilise l’adjectif « fameux » pour désigner son maitre M. Vandedendur. Il est utilisé parce que le maitre est rendu célèbre par sa cruauté. On peut d’ailleurs voir que « Vandedendur » pourrai coïncider avec « Vendeur à la dent dur », anecdote de Voltaire. C’est un patronyme à deux sens.

Le nègre utilise une fois de plus l’ironie avec sa phrase : « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. » il associe la souffrance de son travail avec la notion de plaisir des européens. Il y a un certain décalage.

L’esclave insiste également sur l’hypocrisie de l’église et de ses maitres avec le terme « fétiches » L. 15. Il montre la contradiction avec « nous sommes tous enfant d’Adam » L.16 alors que l’esclavage existe. Une autre citation correspond avec l’ironie de la situation :

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