Candide, Chapitre 3, Voltaire
Fiche de lecture : Candide, Chapitre 3, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stancamus • 14 Octobre 2017 • Fiche de lecture • 567 Mots (3 Pages) • 775 Vues
Candide Chapitre 3
Introduction : Douze ans après Zadig, Voltaire revient avec un nouveau conte philosophique Candide écrit en 1759 donc pendant la guerre de 7 ans.
Voltaire est un philosophe des Lumières et a pour mission de prôner les bienfaits du savoir, de penser par soi-même et d’abolir les privilèges. À travers ce conte philosophique il critique plusieurs aspects de la société et notamment la philosophie optimiste mais aussi des classes telle que la noblesse.
Nous sommes au chapitre 3 de l’œuvre où Voltaire nous décrit une bataille entre les Bulgares
I- Une apparente apologie de la guerre
a) Par un regard artiste
- Le narrateur semble être un spécialiste de l’esthétique qui est fasciné par ce qu’il voit
(l.1) description par énumération hyperbolique composé d’élément élogieux (adjectifs, participes passées, adverbes … )
- Narrateur insiste sur l’harmonie du combat en effet dans la deuxième énumération ressemble à un concert : quatre instruments de musique rendant la bataille comme quelque chose d’agréable.
b) Par une vision philosophique (optimiste)
Massacre qui est justifié par l’utilisation d’un substantif : « coquin » ajouté au verbe « infecté » qui présente les victimes comme mauvaises et donc leurs morts et quelque chose de bénéfique.
« mousquetaire » et « bailonète » personnification qui fait apparaître les soldats comme des sauveurs.
II- Tableau morbide des conséquences de la guerre
a) Tableau Baroque
-Polyptote « mort » « mourant » « mourir » provoque le dégoût et rend le tableau pathétique tout comme image de la Pieta « qui tenait leurs enfants… sanglante » on dirait la vierge à l’enfant cela inspirant de la pitié.
-« criait » et « dernier soupir » description sonore du massacre mais aussi visuelle : « ici » et « là » qui donne l’impression d’assister à une scène de mutilation.
b) Qui présente les conséquences irréversibles d’une guerre absurde
- Usage du plus-que-parfait (=> action finie, achevée) : villages brûlés ne peuvent pas revivre.
- Absence de lien logique (l.10) « : » montre que le rapport cause-conséquence n’existe pas => guerre absurde
III- Permettant un réquisitoire contre ceux qui la soutiennent
a) À travers la satire des puissants
- CC Temps « tandis que » qui a une nuance d’opposition indique que les autorités laisse faire sans prendre part au combat : ils ne prennent pas de risque.
- « Te deum » instrumentalisation de la religion car ils font chanter des Te deum n’ont pas en l’honneur de Dieu mais en leur honneur.
- Métaphore « théâtre de la guerre » les dirigeants assimile
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