Blaise Cendrars / Les pâques de New York
Commentaire de texte : Blaise Cendrars / Les pâques de New York. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxim930 • 21 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 514 Mots (3 Pages) • 861 Vues
WERNER Maxime 1G6
Introduction :
« Les Pâques à New York » est un poème écrit en 1912 par Blaise CENDNDRAS. Ce poème est adressé à Dieu et raconte le désespoir et la souffrance de Cendrars pour les étrangers arrivant à New-York. Dans ce commentaire, nous allons nous concentrer sur les dix derniers distiques et le dernier vers, dans cet extrait du poème, CENDRAS nous transmet l’activité de New York. C’est pourquoi nous nous demanderons comment CENDRAS nous fait-il ressentir l’agitation et l’énergie de New York, la ville qui ne dors jamais.
Développement :
L’extrait que nous étudions commence par « Déjà un bruit immense retentit sur la ville ». « Déjà » signifie que New York se réveil tôt, trop tôt pour le poète « Déjà » est suivi de « un bruit immense retentit sur la ville » qui veux dire que la ville ne se réveil pas doucement, la ville se réveil en sursaut. Ce vers est suivi dans le même distique par « Déjà les trains bondissent, grondent et défilent », la ville continue de se réveiller, les travailleurs partent au travail donc les trains et les métropolitains roulent, font du bruit « Les métropolitains roulent et tonnent sous terre », le sol lui-même est secoué par cette agitation « Les ponts sont secoués par les chemins de fer » « La cité tremble. »
De plus avec les rimes embrassées qu’utilise le poète jusqu’au vers douze, on peut ressentir un certain rythme d’autant plus qu’avec vers composés de sept à douze syllabes. Et avec des thermes comme : « bruit » « bondissent » « grondent » « tonnent » « secoués » « cris » « sirènes » le poète insiste sur le fait que la ville est dynamique.
Au vers « Seigneur, je rentre fatigué, seul et très morne », le poète se met dans la peau d’un ouvrier qui rentre de son travail, il est donc fatigué et morne. C’est aussi à partir de ce distique que le poète arrête de faire des rimes, comme si quelque chose n’allait pas bien. Les ouvriers ne gagnant pas beaucoup d’argent à cette époque, il n’y a pas de meubles dans sa chambre « Ma chambre est nue comme un tombeau » et le therme tombeau n’est pas là par hasard car dans le prochain distique, nous apprenons que son lit est gelé « Mon lit est froid comme un cercueil ». Dans les prochains distiques, le poète répète qu’il a froid et qu’il a besoin de dieu « Je suis trop seul. J’ai froid. Je vous appelle… » comme s’il mourrait, dans ces distiques, il divague aussi « Cent mille toupies tournoient devant mes yeux… »
Conclusion :
En réponse à la problématique, on peut dire que CENDRAS arrive parfaitement à nous faire ressentir l’agitation de New York. CENDRAS arrive aussi à nous faire ressentir l’état d’esprit des ouvriers par le désespoir de ceux-ci. Dans l’extrait nous pouvons nous demander :et si une vie à la campagne était plus reposante.
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