Au lecteur, Les fleurs du Mal, Baudelaire.

Au Lecteur est le poème qui a été placé en tête dans toutes les éditions. Il a donc une importance majeure : il présente et ouvre le recueil. Il expose dès le début la modernité d'écriture de Baudelaire qui associe le Beau et le Mal. Au Lecteur est un portrait de la condition humaine qui aborde des thèmes qui seront récurrents dans le recueil : la mort, le péché, la religion, l'ennuie dis le Spleen.

Il est composé de 10 quatrains. Les deux premiers montrent la faiblesse de l’homme en proie aux péchés, sa faiblesse physique et morale. Les 5 suivants montrent l’influence de Satan, la beauté du mal. Les 3 derniers montrent la place importante qu’occupe le spleen, cette mélancolie.

2;5)

L’homme n’a pas le courage de ses vices = l’accumulation de vices du premier vers (vers2, vers 5).

4)

La comparaison, allitération en « m » et en «i». (vers 4) = les hommes acceptent et complaisent a leurs vices.

5)

L'homme est incapable d’arrêter de commettre des péchés et ses repentirs ne permettent pas de laver ces péchés => Référence à la religion et à l'hypocrisie de la confession. Donc manque courage homme (vers 28).

11)

Satan s'empare de la volonté de l'homme (vers 11).

12)

Puissance de Satan qui peut vaporiser du métal (vers 12)

13;15)

l’Homme est déshumanisé, pas maître de son corps (vers 13) (vers 15).

22)

Les vices grouillent donc dans nos cerveaux. Idée renforcée par la métaphore (vers 22)

23)

La personnification de la mort vers (23/24) prend possession de nous et nous fait descendre, caractéristiques du spleen.

25;28)

Baudelaire montre que le pouvoir destructeur de l'homme et ses vices nombreux, sont ralentis par sa lâcheté qui l'empêche d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes morbides (vers 25 à 28).

29;32)

Vers (29-32), allégories des vices sous forme d’animaux.

Vers 33)

Les accumulations créent un effet créchendo accentué par la juxtaposition d’adjectifs (vers 33).

34;35)

Satan représenté comme un monstre silencieux (vers 34) (vers 35).

37)

En effet, Baudelaire parle de l’Ennui dès le début de la neuvième strophe mais le mot « ennui » n’est prononcé qu'à la dernière strophe du poème (vers 37)

39)

"Tu le connais lecteur ?" (vers 39), dénonce la fuite des hommes qui refusent leur destiné.

40)

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