“Arrias” de la Bruyère
Commentaire de texte : “Arrias” de la Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caaapuuuciiinnee • 26 Février 2022 • Commentaire de texte • 1 912 Mots (8 Pages) • 783 Vues
“Arrias” de la Bruyère
INTRODUCTION :
Théophraste a écrit les caractères dans l'Antiquité la Bruyère partisan des anciens s'inscrit dans son sillage en brossant le portrait de ses contemporain, Arias est l'un d'entre eux. La Bruyère s'attache à peindre des défauts et ce livre à une satire sociale. L'auteur y peint un prétentieux soucieux d'occuper le centre de la conversation. Au XVIIème siècle le Classicisme est un mouvement littéraire et culturel qui s'oppose au mouvement baroque, il a pour objectif de plaire (placere), émouvoir (movere)et instruire (docere). Elle transmet une morale explicite ou implicite, et recherche le naturel.
Comment la bruyère parvient-il à ridiculiser son personnage avec humour ?
MOUVEMENT LINERAIRE :
Ligne 1 à 4 : présentation d’Arrias / Esquisse portrait d’un prétentieux
Ligne 4 à la fin : saynète dans laquelle on le voit en situation
- 4 à 11 : discours d’Arrias sur les pays septentrionaux
- 11 à 19 : un contradicteur le remet en question
- 19 à la fin : chute : le prétentieux est ridiculisé
- 1 minute 17s
CONCLUSION :
Avec beaucoup d’habilité, la Bruyère a mis en scène Arrias, menteur et éhonté, afin de la démasqué et de ruiner sa réputation. L’efficacité de ce portrait tient à sa brièveté. L’écrivain ne nous donne pas seulement une leçon de bonne conduite en société, il nous donne également une leçon de style.
6,39
Théodote de la Bruyère
INTRODUCTION :
La Bruyère a vécu parmi « les Grands » à la cour et les a observés avec assiduité. Il a su démasquer leur médiocrité, leurs mensonges et leurs intéressements. Dans cette galerie de portraits, figures, Théodote qui incarne l’ambition vaine des courtisans.
Comment La Bruyère nous invite-il à observer les gesticulations inutiles de ces esclaves des honneurs ?
MOUVEMENTS LINERAIRE :
I🡪l.1 à la l.10 : portrait de Théodote, « un ambitieux peut efficace »
II🡪l.10 à la l.17 : portrait d’autre personnage voulant des faveurs (gradation)
CONCLUSION :
La Bruyère nous fait découvrir la spirale infernale de l’ambition qui obsède ces contemporains. Il décrit une course effrénée aux honneurs et aux charges. On découvre ainsi la vie secrète dans les couloirs de Versailles. St Simon, au 18e siècle sera lui aussi décrire les ambitions des courtisans avec une plume acérée.
« De la cour » de la Bruyère
INTRODUCTION :
Théophraste a écrit Les Caractères dans l’Antiquité (Grèce, IVème siècle avant JC). La Bruyère, partisan des anciens, s’inscrit dans son sillage en brossant le portrait de ses contemporains. « Arrias » est l’un d’entre eux. L’auteur y peint un prétentieux soucieux d’occuper le centre de la conversation. Comment La Bruyère s’y prend-il pour ridiculiser Arrias ? OU On étudiera comment La Bruyère parvient à ridiculiser son personnage avec humour.
La Bruyère a vécu parmi les plus grands à la Cour et les a observés avec acuité. Il a su démasquer leur médiocrité, leur mensonge et leur intéressement. Dans cette galerie de portraits figure Théodote qui incarne l’ambition vaine des courtisans.
Comment la Bruyère nous invite-t-il à observer les gesticulations inutiles de ses esclaves de déshonneur ?
MOUVEMENTS LINEAIRE :
I🡪de la l.1 à la l.18 : critiques superficielles des courtisans, des femmes, un texte amusant et légé.
II🡪de la l.18 à la l.29 : le texte est plus sérieux et attaquant, des révélations sont fait des observateurs de la cour par les Indiens du Canada et d’Amériques.
III🡪de la l.27 à la fin : chute, découverte de ce peuple
CONCLUSION :
La Bruyère ne conteste pas le pouvoir royal, ni la société d'ordre de son époque. Cependant il dénonce le comportement des courtisans qui flatte le roi pour faire avancer leur carrière au lieu de penser au salut de leurs armes. Cette critique est déléguée à un Huron ce qui permet à la Bruyère d'échapper la censure et à la remarque. Montesquieu va suivre le même procédé que dans les lettres persanes. Les persans s'étonnent de ce qu'ils découvrent en France et formulent ainsi les critiques que Montesquieu adresse à son époque.
Le Père Goriot de Balzac
INTRODUCTION :
Avec la Restauration (1815-1848), la France vit un retour à l’ordre d’ancien régime qu’elle avait renversée à la Révolution. La noblesse reprend ses droits et la « foire aux vanités » s’installe à nouveau à Paris – si elle n’avait jamais cessé. C’est cette société que Balzac prend pour sujet de sa Comédie humaine dont il détaille les mœurs et les coulisses.
Dans Le Père Goriot, parut en 1835, Mme de Beauséant, cousine du héros Rastignac, vit son dernier bal avant un exil en Province. Son amant vient de lui infliger un camouflet en épousant une autre femme et elle doit affronter le regard de ceux de son monde à l’heure du déshonneur.
Comment Balzac parvient-il à grandir son personnage au moment de sa chute ?
MOUVEMENT LINEAIRE :
Ligne 1 à 7🡪Décor du bal
Ligne 7 à 15 🡪Les aristocrates qui sont spectateurs de la chute de Mme de Beauséant
Ligne 15 à 22 🡪Mme de Beauséant entre en scène et joue telle une Reine (elle appartient à une branche illégitime de la famille du Louis XIV) avant que le rideau ne se referme sur sa vie sociale.
Un effet de zoom-avant part de l’extérieur, pour entrer dans la salle, avant de se resserrer sur le personnage principal du texte. Les personnages mis en scène et les lecteurs deviennent comme le héros Rastignac, spectateurs de cette scène de théâtre.
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