Analyse linéaire O souvenir de Victor Hugo

Analyse l i neai re : poeme « 0 souvenirs... » vers J "" 28"

"(Victor Hugo,Les Cot1templations, llvre IV,poema 9)"

"-# Victor Hugo, terrasse par la mort brutole de Lcopoldlnc, se tourne vers le pas s ct dons er. poPr nP "" o"

souvenir) » se rememore le souver>ir des 1ours l1eurt?ux en fomil/e. CPlo apparoit romme unr /ormP de negation de lo mort.

"Problematlgue propos   :De quelle manlere Victor Hugo,en falsant rcvlvre l'lntensltc des moments hC'urcux vecus avec Leopoldine,rend ii un vibrant hommage a Scl tllle dlsparue ?"

I. l'expression de la melancolf e - le retour dans le passe (v.1 10)

"- Des le debut du poeme, !'expression de la melancolie est omnipresente : le lyrlsme, rendu par"

"!'apostrophe « o » et les quatre exclclmationc; d3s vcrs 1 t 2,soullgne le regret de ce qui n'est plus. La reference au « printemps » et a « l'aurore > designe symbollquement le debut de la vie,l'enfancc, element corrobore aux vers ' t 4 par les termes « pctit » et « tout enfant »."

"Ains1, le temps du souvenir se projette dans I'enfance,le debut de la vie de Leopoldlne, lorsqu'elle"

etait encore en vie et !'auteur dans l'harmonle du bonheur en famille.

"- Pourtant, cette vie idyllique est montree def1nitivement perdue d'ou la personnificatlon du vers"

"< rayon tric;t<! > associee a une forme d'oxymorc :« trlstr t>t rechauffant » II apporte le souvenir d'une JOie passee mais cette derniere etant revolue,ii conduit a la nostalgle."

- L'usage des points de suspension al1 vers 4 montre egalement le caracterc songcur du poetc et

semble evoquer une suite narrative La que.'.>t1on rt1('tor1quC' du deuxiemC' quatrJ1n rcnforcc cette

"idee de conversation spontanee, naturelle ; le lecteur devenant un confident (d'ou l'utilisntf on du pronom personnel « vous » au V(>rs S) et entrant de ce fait dans l'intimite du poetc."

"- En outre, l'ancrage realiste par les indications de lieux (cc Montlignon a Silint-LClJ » vvrs 6) apporte"

de l'authenticite au recit et lui donne un caractere autoblographlque. Cet element sc retrouvc au vcr:;9 par I'affirmation :« C 'cst In q!! O<Jt1<; vtvion·•. »

"emploi du presentatlf et forme emphatlque + emplol du pronom personnel « Q1ot1•,.,» (famllle, unite) +"

"emploi ddl'Jmparfa1t de l'indicat action passce,revolue) Hugo conduit le lectcur done; le chcmf ncment qu'll a cho1si et !'invite a retourner en arrlere."

Le contre-rejet au V<'r!> 9 met en valeur un mouvC'ment de.> commencement : I'adrcs5C' directe atJ

"cc C<Eur et la tendresse quil'accompagne « pass clnrrn.ir1t > (v. 10) montre quc ccs souvenirs sont nssocl<.'as pour Hugo a une douceur bienveillante. l.'emplol du monde lnjonctlf au r, 9 « P )n r • » tr;:idult unc 1nv1tation chaleureuse."

"Transition ·A1nsi, Victor Hugo,en proica n la doult'ur cJc la scpt1ratio11,tcntc de rctrouvcr dilns ses '10UVC'nlrs"

la douceur des instants vecus avec Lcopoldinc.

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11. La mise en evidence de la relation privllegiee avec eopoldine (v.11a 20)

"A partir du vers 11,I'emploides pronoms personnels permet de donner corps a la relation pere / fille et accentue !'aspect autobiographique du poeme. Le < je » de !'auteur s'associe aux pronoms « 1 »"

(v. 11) ;« elle » (v. 13) ;« la » (v. 16) renvoyant a Leopoldine.

"La premiere relation est mise en parallele avec les plaisirs dujeu, de l'enfance et la douceur qui les"

accompagne :« jouer le matin doucement » (v. 12) ;« courait dans la rosee >) (v. 13). Le sens de l'oure

"est au depart celui qui les rassemble :« je l'entendais sous ma fenetre » (v. 11) qui semble etre mis en opposition avec le complement circonstanciel de

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