Analyse de « Melancholia » de Victor Hugo
Fiche de lecture : Analyse de « Melancholia » de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kattieli2001 • 13 Novembre 2018 • Fiche de lecture • 1 345 Mots (6 Pages) • 6 751 Vues
Analyse de « Melancholia » de Victor Hugo
- Le travail rend les enfants malades.
- Le travail est très long.
- Le travail asservit les enfants, les transforme en esclaves.
- Le travail est cruel, horrible.
- Le travail est dur.
- Le travail empêche les enfants de profiter de leur enfance.
- Le travail détruit, dégrade les enfants.
- Le travail déshumanise, transforme en objet.
- Les enfants sont vulnérables, faibles, fragiles, innocents.
- Le poète est en colère, indigné face au travail des enfants.
- Le poète dénonce le travail des enfants.
- Le poète maudit le travail déshumanisant.
Caractéristiques du travail | Conséquences du travail |
Le travail est très long. | Le travail rend les enfants malades. |
Le travail est dur. | Le travail empêche les enfants de profiter de leur enfance. |
Le travail est cruel, horrible. | Le travail détruit, dégrade les enfants. |
Le travail asservit les enfants, les transforme en esclaves. | |
Le travail déshumanise, transforme en objet. |
Sentiments/Émotions | Actions |
Indignation | Dénoncer |
Pitié | Informer le public |
Colère | Émouvoir le public |
Plan détaillé
Paragraphe 1
Idée principale :
Dans le poème « Melancholia », Victor Hugo décrit les conditions extrêmement difficiles du travail des enfants.
Idée secondaire 1 :
Tout d’abord, il insiste sur l’environnement inadéquat du travail.
Procédé :
La métaphore qui compare le lieu de travail à une prison.
Citation :
« Ils vont […] faire éternellement/Dans la même prison le même mouvement. » (v.5-6)
Explication/commentaire :
La métaphore de la prison qui revient aussi par la présence du mot « bagne » au vers 9, met en lumière le caractère étouffant de l’endroit où les enfants travaillent. Mais il ne s’agit pas seulement d’une description des lieux physiques. Hugo ajoute l’idée qu’il n’y a pas de possibilité d’échapper à ce destin. Les enfants sont condamnés au dur labeur sans possibilité d’en sortir, comme s’ils étaient emprisonnés pour un crime.
Mais les enfants sont également emprisonnés dans la routine. La citation met en relief la monotonie du travail par le biais d’un parallélisme qui répète le mot « même ». Le vers imite, par ce procédé, la répétition monotone, routinière du travail des enfants.
Idée secondaire 2 :
Le travail des enfants est également présenté comme une chose dangereuse qui met en danger leur vie.
Procédé :
La personnification de la machine sous les traits d’un monstre.
Citation :
« Accroupis sous les dents d’une machine sombre/Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre » (v. 7-8)
Explication/commentaire :
La machine, symbole de la révolution industrielle, est personnifiée, dans le poème de Hugo, comme une créature menaçant la vie des enfants travailleurs. Le vers s’ouvre sur le participe passé « accroupis » qui insiste sur la position de vulnérabilité des enfants par rapport à la machine prédatrice. De plus, le poème accentue le caractère maléfique de cette machine en la qualifiant de « sombre » et en précisant qu’elle est « dans l’ombre ». C’est donc un objet de la noirceur qui ne peut qu’apporter du malheur aux enfants.
Mini-conclusion/conclusion partielle :
Par son style imagé, Hugo rend sensibles la violence et la dureté des conditions de travail des enfants et réussit à émouvoir le lecteur.
Deuxième paragraphe
(On peut choisir ici de développer un paragraphe sur les conséquences du travail sur les enfants ou sur le sentiment du poète)
Idée principale : Le travail provoque le dépérissement des enfants.
Idée secondaire 1 :
En effet, le travail est tellement exigeant qu’il rend les enfants malades.
Procédé :
Champ lexical de la maladie
Citation :
« fièvre » (v.2), « maigrit » (v.2), « pâleur » (v. 12), « las » (v. 13)
Comment introduire un champ lexical dans le texte rédigé :
(Hugo emploie un champ lexical de la maladie pour décrire l’effet du travail sur les enfants : « fièvre » (v.2), « maigrit » (v.2), « pâleur » (v. 12), « las » (v. 13).
Explication/commentaire :
Le poète souligne ici le fait que le travail épuise littéralement les forces des enfants. L’épuisement entraîne la maladie et éventuellement la mort. La pâleur revient par le terme « cendre » (v.12) et connote alors la couleur du cadavre, la cendre étant ce qu’il reste quand tout a été consommé. Les forces de l’enfant, comme un combustible, sont brûlées par le capitalisme jusqu’à ce qu’il ne reste rien.
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